À Kvothe,
En quoi cela est dangereux ? Mais pouvez-vous seulement comprendre que je ne prête pas de sens péjoratif au terme se tromper ? Que j'estime la tromperie nécessaire à la vie ? Que je n'ai nullement cherché à diminuer le mérite de ces philosophes.
Ainsi donc il s'agirait là d'une métaphore ? Excusez ma simplicité d'esprit, c'est une chose qui ne m'était pas venu à l'idée. Je maintiens que vous ne cherchez nullement à peser mes propos et que cela rend toute forme de discussion impossible entre nous. Brutale prise de conscience, choc du questionnement, le vocable que vous utilisez appartient bien au champ lexical de la peur. Cela n'est certainement pas sans raison.
Les images que choisissent les hommes pour faire parvenir leurs sentiments sont rarement anodines, le cas : "être frappé par la foudre" est particulièrement évocateur. Si l’élément principale de cette construction évoque dans l'imaginaire collectif la peur, l'angoisse, l’inquiétude de ce qui est inaccessible à la conscience ce n'est pas sans raison. De plus "être frappé" est un terme qui en plus d'appartenir au champ lexical de la violence peut-être facilement incorporé à celui de la peur. Peur et violence étant intimement liés. Tous ces éléments abondent vers le fait que l'étonnement est intimement lié à la peur, à la frayeur.
Oui en effet, elle est de moi, chose que vous auriez-su si vous m'aviez lu et si vous aviez pris la peine de remonter un peu le fil du topic. D'autant plus qu'elle est tirée d'un message qui vous était directement adressé.
J'en suis encore l'auteur. Ce qui prouve encore à quel point vous suivez le fil de notre conversation.
Libre à vous de le faire. Mais ne pouvoir faire l’expérience du regret et de l’erreur c'est réduire son existence à un champ d’expérience très limité. C'est aussi se condamner à faire figure d'éternel novice face à toutes ces gammes de sensations, à refuser le cumul de l’expérience vis-à-vis de celles-ci.
Oui. Jetez un œil à l'œuvre du Marquis de Sade et vous changerez rapidement d'avis.
Premièrement je n'ai mis ni Aristote, ni Platon au placard. Secondement je ne me suis pas érigé en quoi que ce soit, j'ai simplement adressé une invitation qui me paraissait justifiée. Troisièmement, en quoi la modestie se révèle-t-elle indispensable à la pratique de la philosophie ?
Pour votre part je pense que vous devriez arrêter de vous cacher derrière l'autorité morale de certains philosophes pour jeter le discrédit sur ma personne. Faites un effort pour me lire réellement et peser la teneur de mes propos si vous voulez que nous ayons une discussion constructive (mais après tout peut-être que ce n'est pas là votre désir). Dans la cas contraire il ne sert à rien de continuer cet échange nous ne pourrons rien en tirer de plus que ce que nous en avons déjà tiré.
À Desassossego
Cela reste à prouver. Et quand bien même cela serait le cas nous pourrions tout aussi bien tourner la chose dans l'autre sens, il est par exemple très probable qu'un organisme comme la méduse éprouve toute une gamme de sensations qui nous est étrangère. Pour ma part, je ne vois pas quel genre de sensations inaccessibles au reste du genre mammifère nous pourrions éprouver.
Aristote, Platon... la liste des philosophes qui se trompent s'allongent dangereusement.
En quoi cela est dangereux ? Mais pouvez-vous seulement comprendre que je ne prête pas de sens péjoratif au terme se tromper ? Que j'estime la tromperie nécessaire à la vie ? Que je n'ai nullement cherché à diminuer le mérite de ces philosophes.
C'est votre seule présomption qui parle ici. Être frappé par la foudre (source étymologique), ou estomaquer si vous l'entendez mieux ainsi, est une métaphore pour signifier la brutale prise de conscience, le choc du questionnement. La peur, le regret, n'interviennent nullement.
Ainsi donc il s'agirait là d'une métaphore ? Excusez ma simplicité d'esprit, c'est une chose qui ne m'était pas venu à l'idée. Je maintiens que vous ne cherchez nullement à peser mes propos et que cela rend toute forme de discussion impossible entre nous. Brutale prise de conscience, choc du questionnement, le vocable que vous utilisez appartient bien au champ lexical de la peur. Cela n'est certainement pas sans raison.
Je vous renvoie à ma précédente réponse. Et je vois mal ce que la fin de votre argumentaire apporte comme réponse, ou en quoi il abonde dans votre sens.
Les images que choisissent les hommes pour faire parvenir leurs sentiments sont rarement anodines, le cas : "être frappé par la foudre" est particulièrement évocateur. Si l’élément principale de cette construction évoque dans l'imaginaire collectif la peur, l'angoisse, l’inquiétude de ce qui est inaccessible à la conscience ce n'est pas sans raison. De plus "être frappé" est un terme qui en plus d'appartenir au champ lexical de la violence peut-être facilement incorporé à celui de la peur. Peur et violence étant intimement liés. Tous ces éléments abondent vers le fait que l'étonnement est intimement lié à la peur, à la frayeur.
Cette citation n'est pas de moi.
Oui en effet, elle est de moi, chose que vous auriez-su si vous m'aviez lu et si vous aviez pris la peine de remonter un peu le fil du topic. D'autant plus qu'elle est tirée d'un message qui vous était directement adressé.
Je ne suis toujours pas l'auteur de cette citation. Dois-je vous retourner votre tirade ?
J'en suis encore l'auteur. Ce qui prouve encore à quel point vous suivez le fil de notre conversation.
J'exclus, a priori, l'erreur et le regret du champ de l’expérience.
Libre à vous de le faire. Mais ne pouvoir faire l’expérience du regret et de l’erreur c'est réduire son existence à un champ d’expérience très limité. C'est aussi se condamner à faire figure d'éternel novice face à toutes ces gammes de sensations, à refuser le cumul de l’expérience vis-à-vis de celles-ci.
Vous entendez sûrement que j’emploie les mots dans un sens trop conventionnel ? Haine, cruauté, désespoir sont difficilement transposables au champ lexical de la joie et de la bonne humeur
Oui. Jetez un œil à l'œuvre du Marquis de Sade et vous changerez rapidement d'avis.
Voilà qui touche au firmament de la prétention. Après avoir mis Aristote et Platon au placard vous vous érigez en étalon rouge de la pensée philosophique... un peu de modestie.
Premièrement je n'ai mis ni Aristote, ni Platon au placard. Secondement je ne me suis pas érigé en quoi que ce soit, j'ai simplement adressé une invitation qui me paraissait justifiée. Troisièmement, en quoi la modestie se révèle-t-elle indispensable à la pratique de la philosophie ?
Pour votre part je pense que vous devriez arrêter de vous cacher derrière l'autorité morale de certains philosophes pour jeter le discrédit sur ma personne. Faites un effort pour me lire réellement et peser la teneur de mes propos si vous voulez que nous ayons une discussion constructive (mais après tout peut-être que ce n'est pas là votre désir). Dans la cas contraire il ne sert à rien de continuer cet échange nous ne pourrons rien en tirer de plus que ce que nous en avons déjà tiré.
À Desassossego
Il y a tant de choses que l'homme éprouve que l'animal n'éprouve pas.
Cela reste à prouver. Et quand bien même cela serait le cas nous pourrions tout aussi bien tourner la chose dans l'autre sens, il est par exemple très probable qu'un organisme comme la méduse éprouve toute une gamme de sensations qui nous est étrangère. Pour ma part, je ne vois pas quel genre de sensations inaccessibles au reste du genre mammifère nous pourrions éprouver.