Si je résume correctement : notre vanité (votre notion d'"humain-dieu") nous aveugle (votre notion d'inconscience) et nous induit en erreur dans nos prises de décision. Par ailleurs, la centralisation favorise cet aveuglement par la non-implication des individus dans la société.
Si c'est bien votre propos, je peux le comprendre, mais j'ai l'impression que c'est prendre le problème à l'envers. Certaines décisions n'ont pas de sens au niveau local : par exemple, s'emparer efficacement de la question de la pollution de l'air n'est envisageable qu'au niveau mondial. La réponse à la question de la centralisation n'est donc pas de ramener tous les problèmes à un niveau local pour qu'ils soient plus faciles à traiter, car certains ne trouveront alors pas de solution. Elle est plutôt dans la définition de l'organisation politique qui permet de traiter chaque problème au bon niveau. C'est pourquoi nous avons des organisations politiques à différents niveaux de la société. La démocratie étant une valeur importante de notre société, ces différentes organisations sont censées s'appuyer sur ce principe.
Il me semble que ça demanderait un développement pour en tirer réellement quelque chose dans ce contexte. Peut-être parlez-vous d'une distinction entre un homme vu comme "animal social" et un homme simplement "animal grégaire". Je ne saurais faire ce développement ni le rattacher au problème de la centralisation.
N'est-ce pas contradictoire ? La justice nécessite pourtant bien de dépasser notre individualité, car elle concerne notre rapport à autrui. La reconnaissance et le respect du droit d'autrui est une définition possible par exemple.
Si c'est bien votre propos, je peux le comprendre, mais j'ai l'impression que c'est prendre le problème à l'envers. Certaines décisions n'ont pas de sens au niveau local : par exemple, s'emparer efficacement de la question de la pollution de l'air n'est envisageable qu'au niveau mondial. La réponse à la question de la centralisation n'est donc pas de ramener tous les problèmes à un niveau local pour qu'ils soient plus faciles à traiter, car certains ne trouveront alors pas de solution. Elle est plutôt dans la définition de l'organisation politique qui permet de traiter chaque problème au bon niveau. C'est pourquoi nous avons des organisations politiques à différents niveaux de la société. La démocratie étant une valeur importante de notre société, ces différentes organisations sont censées s'appuyer sur ce principe.
ageresequitur a écrit:J'emploie donc une définition de l'individualité très discrétionnaire : pour moi l'individualité implique un rapport entre l'individu et la société qui est basé sur l'individu et non la société, car selon moi l'être humain est un animal grégaire.
Il me semble que ça demanderait un développement pour en tirer réellement quelque chose dans ce contexte. Peut-être parlez-vous d'une distinction entre un homme vu comme "animal social" et un homme simplement "animal grégaire". Je ne saurais faire ce développement ni le rattacher au problème de la centralisation.
ageresequitur a écrit:Au fond, pour résumer, je ne crois pas en la capacité de l'être humain à dépasser réellement son individualité, mais je crois en sa capacité à être juste en y impliquant son individualité.
N'est-ce pas contradictoire ? La justice nécessite pourtant bien de dépasser notre individualité, car elle concerne notre rapport à autrui. La reconnaissance et le respect du droit d'autrui est une définition possible par exemple.