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Critique de la raison pure

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aliochaverkiev
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descriptionCritique de la raison pure - Page 25 EmptyRe: Critique de la raison pure

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aliochaverkiev a écrit:
Oui je vous cite le passage où Kant qualifie comme n'étant pas pure la proposition dont nous parlons.
C'est en page 94 de la Critique (édition poches GF), je cite :
"Ainsi, par exemple, la proposition  : tout changement a sa cause est-elle une proposition a priori, mais non point pure, étant donné que le changement est un concept qui ne peut être tiré que de l'expérience". Dans le texte Kant emploie le mot changement et je vois que nous, nous parlons de mouvement. Mais je pense que Kant pense aussi que le mouvement est un concept inclut dans celui de changement. [le mouvement est un changement de position spatiale].

Effectivement, ce passage était sous mon nez et je ne le retrouvais pas. Par contre, il m’a posé quelques soucis car il semble réellement contradictoire avec ce que dit Kant par la suite et même au paragraphe suivant :
Introduction de la seconde édition, II a écrit:
Or, que des jugements de cette espèce, nécessaires et universels dans le sens strict et, par suite, purs, a priori, se trouvent réellement dans la connaissance humaine, il est facile de le montrer. Si l’on veux un exemple pris dans les sciences, on n’a que parcourir des yeux toutes les propositions de la mathématique ; si on en veut un tiré de l’usage le plus ordinaire de l’entendement, on peut prendre la proposition : Tout changement doit avoir une cause.

De même, je ne comprenais pas comment il pouvait s’inscrire avec le concept de causalité tiré de la table des catégories : qu’un concept pur de l’entendement ne permette pas de créer des propositions pures a priori, ça me semblait assez étrange.

Nous sommes en fait victimes d’une chausse-trape de notre ami Kant. Je travaille sur l’édition PUF qui ne mentionne rien sur ce point et j’ai l’impression que votre édition n’est pas plus bavarde. Par contre, j’ai également l’édition Pléiade qui se fend d’une note :
Note a écrit:
On a ici un très bon exemple du vocabulaire kantien. La distinction apparemment claire entre a priori et « pur » va être négligée dès le paragraphe suivant, dans la nouvelle rédaction même de la deuxième édition, où la proposition donnée ici en exemple sera dite « pure », - Aussi bien cette proposition n’est-elle autre chose qu’un des principes de l’entendement pur, la deuxième analogie de l’expérience. Il n’y a pourtant pas là contradiction, ni même à proprement parler négligence, quoique la façon dont Kant use du vocabulaire soit une vraie source de difficultés. On voit bien dans ce texte que tout son effort va à définir une source du connaître (non une connaissance achevée) ; il n’y a pas assez de précautions prises alors pour la désigner dans sa différence d’avec l’autre source, et c’est ce que veut signifier la distinction d’a priori (signifiant « d’avance ») et de « pur ». Mais l’analyse se fait toujours dans une connaissance où jouent les deux sources. La source « pure » intervient toujours alors dans un rapport à l’autre source, donc a priori dans la terminologie ici proposée ; mais il en résulte que ce qui est a priori doit aussi être dit « pur ».

De plus, faisant quelques recherches sur internet, je suis tombé sur une thèse mentionnant cette apparente contradiction (Nathanael Masselot.  Temps et individuation :  le sens du transcendantal dans la philosophie de  Kant  et  de  Husserl  :  métaphysique,  ontologie,  phénoménologie.) en page 182, et qui mentionne un autre texte de Kant ou ce dernier s’explique sur ce point :
Kant, Sur l’usage des principes téléologiques en philosophie, avant-dernier paragraphe a écrit:
Je voudrait encore, à cette occasion, dire ne serait-ce que quelques mots du reproche de prétendues contradictions, qui, dans une œuvre d’une certaine ampleur, auraient été découvertes avant qu’on l’ait bien saisie dans son ensemble. Elles s’évanouissent toutes d’elles-mêmes si on les considère dans leur rapport avec le reste. Dans la Leipzig Gelebrte Zeitung (numéro 94 de 1787), on présente ce qui se trouve dans la Critique, etc. (édition de 1787 : introduction, page 3, ligne 7), et ce qui se trouve peu après (page 5, ligne 1 et 2) comme directement contradictoires ; car dans le premier passage, j’avais dit : « Parmi les connaissances a priori, on appelle pures celles auxquelles rien d’empirique n’est mélangé », et j’avais cité comme exemple du contraire la proposition : « Tout changement a une cause. » En revanche, à la page 5, je cite juste cette même proposition comme exemple de connaissance pure a priori, c’est-à-dire d’une connaissance telle qu’elle ne dépend de rien d’empirique ; ce sont là deux sens différents du mot pur, alors que , dans tout l’ouvrage, je ne m’occupe que du dernier sens. Sans doute aurais-je pu prévenir le malentendu en donnant comme exemple du premier genre de proposition : « Tout ce qui est contingent a une cause. » Car, dans ce cas, rien d’empirique ne s’y mêle. Mais qui peut prévoir tout les prétextes à malentendu ?

Donc pour conclure, l’explication que vous donnez dans votre message du 21 février est parfaitement conforme à ce que Kant indique dans ce paragraphe. Simplement, il faut prendre garde que le mot « pur » employé ici n’est pas le même que celui que Kant emploiera dans le reste du texte, à commencer par le paragraphe suivant. Rien d’empirique n’est mêlé à la construction du jugement dans le premier sens de pureté (aucun concept empirique), le second se basant plutôt sur le fait qu’ils ne dépendent de rien d’empirique (ils sont « nécessaires et strictement universels », l’expérience n’est pas nécessaire pour les poser). Je ne suis pas certain que mon explication soit suffisamment claire, ce qui montre que ce n’est probablement pas encore bien clair dans la tête…

descriptionCritique de la raison pure - Page 25 EmptyRe: Critique de la raison pure

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Dienekes a écrit:
aliochaverkiev a écrit:
Oui je vous cite le passage où Kant qualifie comme n'étant pas pure la proposition dont nous parlons.
C'est en page 94 de la Critique (édition poches GF), je cite :
"Ainsi, par exemple, la proposition  : tout changement a sa cause est-elle une proposition a priori, mais non point pure, étant donné que le changement est un concept qui ne peut être tiré que de l'expérience". Dans le texte Kant emploie le mot changement et je vois que nous, nous parlons de mouvement. Mais je pense que Kant pense aussi que le mouvement est un concept inclut dans celui de changement. [le mouvement est un changement de position spatiale].

Effectivement, ce passage était sous mon nez et je ne le retrouvais pas. Par contre, il m’a posé quelques soucis car il semble réellement contradictoire avec ce que dit Kant par la suite et même au paragraphe suivant :
Introduction de la seconde édition, II a écrit:
Or, que des jugements de cette espèce, nécessaires et universels dans le sens strict et, par suite, purs, a priori, se trouvent réellement dans la connaissance humaine, il est facile de le montrer. Si l’on veux un exemple pris dans les sciences, on n’a que parcourir des yeux toutes les propositions de la mathématique ; si on en veut un tiré de l’usage le plus ordinaire de l’entendement, on peut prendre la proposition : Tout changement doit avoir une cause.

De même, je ne comprenais pas comment il pouvait s’inscrire avec le concept de causalité tiré de la table des catégories : qu’un concept pur de l’entendement ne permette pas de créer des propositions pures a priori, ça me semblait assez étrange.

Nous sommes en fait victimes d’une chausse-trape de notre ami Kant. Je travaille sur l’édition PUF qui ne mentionne rien sur ce point et j’ai l’impression que votre édition n’est pas plus bavarde. Par contre, j’ai également l’édition Pléiade qui se fend d’une note :
Note a écrit:
On a ici un très bon exemple du vocabulaire kantien. La distinction apparemment claire entre a priori et « pur » va être négligée dès le paragraphe suivant, dans la nouvelle rédaction même de la deuxième édition, où la proposition donnée ici en exemple sera dite « pure », - Aussi bien cette proposition n’est-elle autre chose qu’un des principes de l’entendement pur, la deuxième analogie de l’expérience. Il n’y a pourtant pas là contradiction, ni même à proprement parler négligence, quoique la façon dont Kant use du vocabulaire soit une vraie source de difficultés. On voit bien dans ce texte que tout son effort va à définir une source du connaître (non une connaissance achevée) ; il n’y a pas assez de précautions prises alors pour la désigner dans sa différence d’avec l’autre source, et c’est ce que veut signifier la distinction d’a priori (signifiant « d’avance ») et de « pur ». Mais l’analyse se fait toujours dans une connaissance où jouent les deux sources. La source « pure » intervient toujours alors dans un rapport à l’autre source, donc a priori dans la terminologie ici proposée ; mais il en résulte que ce qui est a priori doit aussi être dit « pur ».

De plus, faisant quelques recherches sur internet, je suis tombé sur une thèse mentionnant cette apparente contradiction (Nathanael Masselot.  Temps et individuation :  le sens du transcendantal dans la philosophie de  Kant  et  de  Husserl  :  métaphysique,  ontologie,  phénoménologie.) en page 182, et qui mentionne un autre texte de Kant ou ce dernier s’explique sur ce point :
Kant, Sur l’usage des principes téléologiques en philosophie, avant-dernier paragraphe a écrit:
Je voudrait encore, à cette occasion, dire ne serait-ce que quelques mots du reproche de prétendues contradictions, qui, dans une œuvre d’une certaine ampleur, auraient été découvertes avant qu’on l’ait bien saisie dans son ensemble. Elles s’évanouissent toutes d’elles-mêmes si on les considère dans leur rapport avec le reste. Dans la Leipzig Gelebrte Zeitung (numéro 94 de 1787), on présente ce qui se trouve dans la Critique, etc. (édition de 1787 : introduction, page 3, ligne 7), et ce qui se trouve peu après (page 5, ligne 1 et 2) comme directement contradictoires ; car dans le premier passage, j’avais dit : « Parmi les connaissances a priori, on appelle pures celles auxquelles rien d’empirique n’est mélangé », et j’avais cité comme exemple du contraire la proposition : « Tout changement a une cause. » En revanche, à la page 5, je cite juste cette même proposition comme exemple de connaissance pure a priori, c’est-à-dire d’une connaissance telle qu’elle ne dépend de rien d’empirique ; ce sont là deux sens différents du mot pur, alors que , dans tout l’ouvrage, je ne m’occupe que du dernier sens. Sans doute aurais-je pu prévenir le malentendu en donnant comme exemple du premier genre de proposition : « Tout ce qui est contingent a une cause. » Car, dans ce cas, rien d’empirique ne s’y mêle. Mais qui peut prévoir tout les prétextes à malentendu ?

Donc pour conclure, l’explication que vous donnez dans votre message du 21 février est parfaitement conforme à ce que Kant indique dans ce paragraphe. Simplement, il faut prendre garde que le mot « pur » employé ici n’est pas le même que celui que Kant emploiera dans le reste du texte, à commencer par le paragraphe suivant. Rien d’empirique n’est mêlé à la construction du jugement dans le premier sens de pureté (aucun concept empirique), le second se basant plutôt sur le fait qu’ils ne dépendent de rien d’empirique (ils sont « nécessaires et strictement universels », l’expérience n’est pas nécessaire pour les poser). Je ne suis pas certain que mon explication soit suffisamment claire, ce qui montre que ce n’est probablement pas encore bien clair dans la tête…

M. Dienekes, je vais étudier vos remarques, dans l'immédiat je continue mon exposé, mais je vais bien sûr vous répondre.

J'ai acheté "Forme et contenu" de Moritz Schlick (Agone) suite à votre indication et je suis très heureux de cette acquisition. Le Club de Vienne vaut d'être connu et étudié et je retrouve chez Schlick les critiques que je me faisais, in petto, concernant Kant et ses jugements synthétiques a priori. Je constate (heureusement!) que le remise en cause des jugements synthétiques a priori sont loin de provoquer l'effondrement de la fameuse architectonique de Kant, car, sous l'apparent fondement de sa philosophie -les jugements synthétiques a priori- il reste de très, très solides fondations, notamment son sens du transcendantal, c'est-à-dire la nécessité d'avoir en soi, au moins les formes propres à l'esprit rendant l'expérience possible. L'une des raisons, entre autres, qui me mettait le doute quand au jugement synthétique a priori relatif à l'arithmétique c'est le temps qu'il a fallu à l'humanité à simplement concevoir le chiffre zéro : il a fallu des siècles! et encore ce chiffre n'a fini par être conçu qu'en raison de problèmes d'écriture! Un jugement synthétique a priori qui ne parvient pas à "créer", à conceptualiser le chiffre zéro, sinon qu'à l'issue de problèmes séculaires d'écriture (donc il a fallu l'expérience pour concevoir le chiffre zéro) cela laisse songeur. Mais Kant ne connaissait pas (enfin je pense) l'histoire des mathématiques à son époque).

Pour les remarques que vous exposez ci dessus c'est un fait que je décrypte Kant, page après page souvent avec une grande difficulté - le style est touffu, le vocabulaire est multivoque- et je ne fais pas encore la relation entre différents décryptages. Je vais étudier ça.

descriptionCritique de la raison pure - Page 25 EmptyRe: Critique de la raison pure

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La logique, deux usages :

   Usage général de l'entendement 
   Usage particulier de l'entendement, comme règles propres à chaque science

C'est de l'usage général que Kant va nous entretenir.

Dans son usage général la logique contient les règles absolument nécessaires de la pensée (qui s'appliquent donc aussi à l'usage particulier) quel que que soit son objet.

descriptionCritique de la raison pure - Page 25 EmptyRe: Critique de la raison pure

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Nous appelons donc logique générale celle qui est relative à l'usage général de l'entendement.

Cette logique générale  comprend :

La logique pure
La logique appliquée

La logique pure est expurgée de toutes les conditions empiriques sous lesquelles notre entendement s'exerce, de toutes données pour lesquelles une expérience est requise.
(Il est intéressant de noter ce que Kant désigne comme données empiriques : l'influence des sens, les jeux de l'imagination, les lois de la mémoire, la puissance de l'habitude, les préjugés...)
page 145  : Une logique générale, pure, n'a affaire qu'à des principes a priori et elle est un canon de l'entendement et de la raison uniquement du point de vue de la dimension formelle de leur usage, indépendamment de leur contenu.

Ici il ne faut pas penser qu'il y a redondance de la part de Kant quand il cite l'entendement et la raison.
L'entendement  est entendu comme l'exercice de la raison dans son usage pratique, pratique au sens  : conduite adaptée dans la réalité vécue, que ce soit au quotidien ou dans les sciences, et la raison ici est entendue dans son sens : raison pure, exercice de la raison hors toute expérience (métaphysique). 

Cette logique est un canon  c'est-à-dire un ensemble de règles conduisant à identifier les jugements vrais et les jugements faux, sans inclure des règles démonstratives, c'est-à-dire des règles qui permettent d'accéder à de nouvelles connaissances. Un tel ensemble, règles permettant de séparer le vrai du faux et règles démonstratives est un organon. La logique générale et pure ne peut pas être un organon pour la raison pure, sinon ce serait reconnaître que la raison pure  permet d'accéder à des connaissances, ce que réfute Kant, lequel affirme qu'il n' y a que deux sources de connaissances : la sensibilité et l'entendement.
Dans le paragraphe précédent, il est fait mention de la logique appliquée à l'usage particulier de l'entendement : dans ce cas-là cette logique est un organon, un organon propre à chaque science.

La logique appliquée prend pour objet les règles de l'usage de l'entendement dans les conditions subjectives et empiriques que nous enseigne la psychologie, c'est-à-dire dans les conditions d'émotions, de sentiments, de passions, etc. propres à chacun (subjectivité). Cette logique est alors un simple catharticon (καθαρτικοϛ) de l'entendement, καθαρτικοϛ signifiant : qui purifie.

C'est de la logique générale pure que va s'occuper Kant, la seule à son sens qui soit une science.

En résumé cette logique est :

Générale en ce sens qu'elle n' a affaire qu'à la simple forme de la pensée
Pure en ce sens qu'elle est expurgée de toute donnée empirique (elle est a priori).

descriptionCritique de la raison pure - Page 25 EmptyRe: Critique de la raison pure

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B) De la logique transcendantale (page 146).

La logique générale considère donc uniquement la forme de la pensée en général.

Et là, Kant passe à tout autre chose malgré la forme de l'écriture : il n' y a en effet aucun nouveau paragraphe dans le texte, si bien qu'il est permis de penser qu'il y a un lien entre les phrases suivantes, celle qui se termine  page 146, par "c'est-à-dire la forme de la pensée en général" et celle qui commence ainsi : "Toutefois, parce qu'il y a des intuitions pures...". Or il n' y a aucun rapport, le sujet change du tout au tout.


Kant passe en effet à un sujet totalement autre. Il note ainsi que, de même qu'il existe des intuitions pures (les formes de l'intuition que sont l'espace et temps) et des intuitions empiriques, il existe des pensées pures et des pensées empiriques. Il y a ainsi une logique qui tient compte d'un certain contenu de la connaissance : ce seront les concepts purs ou catégories. Mais ce contenu reste a priori (de même que les formes de l'intuition pure) et ne fait donc intervenir aucun élément empirique. Cette logique sera la logique transcendantale.

Elle ira entre autres à la recherche de l'origine de nos connaissances des objets, une telle origine ne pouvant être assignée aux objets (les objets doivent se règler sur notre connaissance).


Kant rappelle ensuite la différence entre les connaissances transcendantales et les connaissances a priori. Les connaissances transcendantales sont certes a priori, mais elles ne sont transcendantales que si elles ont la capacité d'avoir pour objet des représentations qui, n'ayant aucune origine empirique, peuvent se rapporter a priori, à des objets de l'expérience. 

Pour illustrer ce propos considérons cet exemple. La détermination géométrique spatiale a priori suivante : "détermination de l'espace selon trois dimensions" constitue une connaissance en soi, a priori, mais elle n'est pas transcendantale. C'est en tant que cette connaissance peut se rapporter à des objets de l'expérience qui fait qu'elle est transcendantale.

Kant pose donc  l'existence de concepts (purs, a priori) pouvant se rapporter à des objets, ces concepts étant des actions de la pensée pure (théorie du schématisme qui sera traitée ci-après). Il pose ainsi la possibilité d'une science de l'entendement par laquelle nous pensons a priori des objets. Une telle science s'appelle ainsi : logique transcendantale, en tant qu'elle se rapporte a priori à des objets.

Dernière édition par aliochaverkiev le Dim 24 Avr 2016 - 14:32, édité 4 fois
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