Les idéologies : source de violence
L'Histoire nous a révélé que la principale source de violence dans le monde, c'est le fanatisme idéologique : qu'il soit religieux, politique ou social. Cette violence latente, imputable à toutes ces idéologies se manifeste tôt ou tard par de nombreuses querelles intestines entre les individus ou encore par des guerres entre nations. Et pour essayer de contrer ce fléau, on a dû inventer une autre idéologie qui se traduit par un idéal de paix, d'où la naissance de multiples manifestations pour la paix que nous avons connues depuis les dernières décennies.
Mais Guerre et Paix sont deux termes tellement antithétiques qu'ils finissent par se rejoindre (les contraires s'attirent). Ainsi, pour certains auteurs il y aurait des guerres inutiles, évitables bien souvent ; alors qu'en d'autres moments, une guerre pourrait être jugée utile pour le maintien de la paix et de la liberté. Il est vrai que d'un point de vue purement rationnel, on peut faire un bilan positif des guerres passées et savourer pleinement les privilèges d'accès à certaines libertés, et même sur les plans économique et géographique, à une stabilisation géopolitique. Je suis en partie d'accord sur ce dernier point, mais à partir de quelle autorité proviendra la justification d'une telle guerre utile, si ce n'est encore une fois d'une autre forme d'idéologie dite de préservation de tel ou tel groupe culturel au détriment d'un ou plusieurs autres.
En général ce sont ces mêmes gens qui, s'affichant constamment en faveur de la paix, provoquent subtilement les mésententes et les conflits. Pourquoi ? Simplement parce que toute personne porteuse de fanatisme idéologique est susceptible de déclencher un jour ou l'autre de graves confrontations avec d'autres individus véhiculant des doctrines opposées. On n'a qu'à observer les sanglantes guerres de religion qui ont cours présentement dans le monde pour s'en rendre compte. Les mouvements pour la paix portent en eux ce même type d'idéologie, au même titre que ceux qui prônent une idéologie écologiste par exemple. Les adeptes de ces deux idéologies se retrouvent très souvent face à des rapports de force qui les poussent à imposer leur doctrine par la violence. Des fleuves de sang ont déjà coulé et coulent encore au nom d'un Dieu : idéologie de la Terre promise ; au nom de la Patrie : nationalisme ; au nom de la Paix ou de la Liberté : idéalisme ; et bientôt peut-être au nom de l'Écologie.
Tout comme les mouvements pour la paix, les groupes écologistes se doivent bien souvent de violer les lois civiles et de troubler la paix sociale afin de mieux faire connaître leur Cause. À preuve, combien de gens du groupe Greenpeace ont été « traînés » en justice et même emprisonnés pour leurs méfaits ? On pourrait aller jusqu'à dire que toute manifestation a quelque chose de violent en soi. Par exemple les individus qui font la grève de la faim pour obtenir une faveur, ou encore pour gagner une cause, font eux aussi preuve de violence. Ils prennent en otage la population et font du chantage auprès des autorités d'un pays ou d'un groupe social pour faire triompher leur Cause. Et tous savent très bien que la prise d'otages et le chantage relèvent d'une forme de violence.
Au départ la tentative de suicide à partir d'un geste tel la grève de la faim est une violence déguisée. Et si par surcroît elle sert au chantage ou à obliger par la force de cette menace des gens en autorité à prendre des décisions inadéquates ou contraires au bien commun, alors il y a double violence. Quelle différence y a-t-il entre le soldat volontaire mort au combat et le gréviste de la faim mort pour sa cause ? Aucune ! Les deux croyaient fermement en leur propre idéologie et usèrent de violence pour atteindre leur but. Une manifestation pour la paix par des milliers de personnes dans les rues d'une ville, c'est de la violence collective. Toute manif. publique, quelle qu'elle soit, est violence. Qu'elle soit faite par des pro-vie ou par des pro-choix pour ce qui concerne l'avortement par exemple, c'est la même chose. Toute Cause ou toute Idéologie est porteuse de violence, implicitement ou explicitement.
La sagesse de l'humanité serait-elle alors d'essayer de se débarrasser de tout fanatisme idéologique à travers le monde, sans pour autant recourir à d'autres formes de violence ? La question reste posée. Mais sans entretenir une attitude idéaliste, peut-être qu'une bonne éducation de base ainsi qu'une prise de conscience collective suffirait. Ce faisant, il serait sans doute beaucoup plus facile de centrer nos énergies sur le respect des différences et la reconnaissance des besoins de chacun. À partir donc d'une approche purement rationnelle, d'un travail intellectuel à la fois personnel et collectif axé sur le respect de soi et des autres, il ne serait peut-être pas utopique de penser qu'un jour le monde puisse enfin casser ses chaînes idéologiques qui l'empêchent d'évoluer depuis des millénaires.
L'Histoire nous a révélé que la principale source de violence dans le monde, c'est le fanatisme idéologique : qu'il soit religieux, politique ou social. Cette violence latente, imputable à toutes ces idéologies se manifeste tôt ou tard par de nombreuses querelles intestines entre les individus ou encore par des guerres entre nations. Et pour essayer de contrer ce fléau, on a dû inventer une autre idéologie qui se traduit par un idéal de paix, d'où la naissance de multiples manifestations pour la paix que nous avons connues depuis les dernières décennies.
Mais Guerre et Paix sont deux termes tellement antithétiques qu'ils finissent par se rejoindre (les contraires s'attirent). Ainsi, pour certains auteurs il y aurait des guerres inutiles, évitables bien souvent ; alors qu'en d'autres moments, une guerre pourrait être jugée utile pour le maintien de la paix et de la liberté. Il est vrai que d'un point de vue purement rationnel, on peut faire un bilan positif des guerres passées et savourer pleinement les privilèges d'accès à certaines libertés, et même sur les plans économique et géographique, à une stabilisation géopolitique. Je suis en partie d'accord sur ce dernier point, mais à partir de quelle autorité proviendra la justification d'une telle guerre utile, si ce n'est encore une fois d'une autre forme d'idéologie dite de préservation de tel ou tel groupe culturel au détriment d'un ou plusieurs autres.
En général ce sont ces mêmes gens qui, s'affichant constamment en faveur de la paix, provoquent subtilement les mésententes et les conflits. Pourquoi ? Simplement parce que toute personne porteuse de fanatisme idéologique est susceptible de déclencher un jour ou l'autre de graves confrontations avec d'autres individus véhiculant des doctrines opposées. On n'a qu'à observer les sanglantes guerres de religion qui ont cours présentement dans le monde pour s'en rendre compte. Les mouvements pour la paix portent en eux ce même type d'idéologie, au même titre que ceux qui prônent une idéologie écologiste par exemple. Les adeptes de ces deux idéologies se retrouvent très souvent face à des rapports de force qui les poussent à imposer leur doctrine par la violence. Des fleuves de sang ont déjà coulé et coulent encore au nom d'un Dieu : idéologie de la Terre promise ; au nom de la Patrie : nationalisme ; au nom de la Paix ou de la Liberté : idéalisme ; et bientôt peut-être au nom de l'Écologie.
Tout comme les mouvements pour la paix, les groupes écologistes se doivent bien souvent de violer les lois civiles et de troubler la paix sociale afin de mieux faire connaître leur Cause. À preuve, combien de gens du groupe Greenpeace ont été « traînés » en justice et même emprisonnés pour leurs méfaits ? On pourrait aller jusqu'à dire que toute manifestation a quelque chose de violent en soi. Par exemple les individus qui font la grève de la faim pour obtenir une faveur, ou encore pour gagner une cause, font eux aussi preuve de violence. Ils prennent en otage la population et font du chantage auprès des autorités d'un pays ou d'un groupe social pour faire triompher leur Cause. Et tous savent très bien que la prise d'otages et le chantage relèvent d'une forme de violence.
Au départ la tentative de suicide à partir d'un geste tel la grève de la faim est une violence déguisée. Et si par surcroît elle sert au chantage ou à obliger par la force de cette menace des gens en autorité à prendre des décisions inadéquates ou contraires au bien commun, alors il y a double violence. Quelle différence y a-t-il entre le soldat volontaire mort au combat et le gréviste de la faim mort pour sa cause ? Aucune ! Les deux croyaient fermement en leur propre idéologie et usèrent de violence pour atteindre leur but. Une manifestation pour la paix par des milliers de personnes dans les rues d'une ville, c'est de la violence collective. Toute manif. publique, quelle qu'elle soit, est violence. Qu'elle soit faite par des pro-vie ou par des pro-choix pour ce qui concerne l'avortement par exemple, c'est la même chose. Toute Cause ou toute Idéologie est porteuse de violence, implicitement ou explicitement.
La sagesse de l'humanité serait-elle alors d'essayer de se débarrasser de tout fanatisme idéologique à travers le monde, sans pour autant recourir à d'autres formes de violence ? La question reste posée. Mais sans entretenir une attitude idéaliste, peut-être qu'une bonne éducation de base ainsi qu'une prise de conscience collective suffirait. Ce faisant, il serait sans doute beaucoup plus facile de centrer nos énergies sur le respect des différences et la reconnaissance des besoins de chacun. À partir donc d'une approche purement rationnelle, d'un travail intellectuel à la fois personnel et collectif axé sur le respect de soi et des autres, il ne serait peut-être pas utopique de penser qu'un jour le monde puisse enfin casser ses chaînes idéologiques qui l'empêchent d'évoluer depuis des millénaires.