Il suffit de considérer l'expérience comme source d'apprentissage, ce qui occasionne l'idée que chaque individu n'est pas déterminé par sa nature mais qu'il possède la liberté d'apprendre et donc d'évoluer librement selon cet apprentissage. A ce sujet, je vous conseille John Dewey qui fait une critique de la psychologie behaviouriste.
Dès lors une faille est possible, nous ne sommes pas totalement déterminés, donc l'univers ne l'est pas nécessairement. Et votre théorie tombe à plat. D'ailleurs, la liberté de Spinoza ce n'est pas connaître le fait qu'il y a une causalité, mais quelles causes nous déterminent.
Et de toute façon encore faut il croire en Dieu, même celui de Spinoza, pour croire à votre thèse.
De plus, l'univers n'est pas fini puisqu'il est en constante expansion. Dire qu'il est borné signifie qu'on peut le mettre dans un cadre à un instant T. Et vous ne pouvez réduire le Dieu spinoziste à l'univers, il est même au-delà puisqu'il est infini. Si l'univers n'est pas tout, alors il y a autre chose. Du coup Dieu existerait même si l'univers finissait pas s'éteindre car vous oubliez que le monde selon Spinoza est ainsi parce que Dieu est ainsi (sous-entendu s'il devient autrement ce sera parce que Dieu est autrement et qu'il est la cause de ce changement). Une supposée fin de l'univers ne signifie pas une fin de tout, si on utilise un système spinoziste.