Puis-je dire que les cités grecques comme Sparte et Athènes en sont venues à penser la démocratie quand leurs butins de guerre les autorisaient à le faire ? Auparavant le butin trop maigre les relançait sans cesse en guerre jusqu'au jour où ils purent en jouir. Plutôt que de le dilapider, ils le "placèrent" à long terme en bâtissant leur cité. Dès lors ces guerriers se trouvèrent vite inutiles, sans emploi je dirais. Mais ils troquèrent leur épée contre une bêche et travaillèrent la terre conquise distribuée. Est-ce faux de considérer ainsi le terme isonomie (égale répartition) ? Le génie des Grecs est d'avoir accompagné ce mouvement "matériel" de son pendant "moral" (pardon, je ne trouve pas le bon terme) : isègoria (égalité de parole), véritable ciment de la démocratie.
Si ce que j'ai écrit n'est pas faux, alors je ne vois pas clairement dans la première partie de la question d'Euterpe en quoi la guerre est une condition à la possibilité d'une démocratie. Dans les termes, je substituerais le travail et sa répartition à la guerre.
Concernant le pacifisme passionnel de nos contemporains évoqué dans la seconde partie, j'ignore s'il représente un risque pour la guerre... économique. Car si je jouis de la paix en France, je suis bien conscient que c'est en (grande ?) partie grâce à la puissance de frappe des fleurons de notre économie de par le monde (plus précisément les grands groupes à la pointe dans leur domaine comme Areva, Arianespace, Total, etc.). Ne sont-ce pas eux qui rapportent au pays une bonne part du butin ? Et la concurrence est rude.
Il existe des forces qu'on peut apparenter à un pacifisme, "civil" je dirais, issu de l'anticolonialisme et des droits de l'homme, qui œuvrent pour combattre ces entreprises largement implantées à l'étranger. Représentent-elle pour autant un risque ?
Si ce que j'ai écrit n'est pas faux, alors je ne vois pas clairement dans la première partie de la question d'Euterpe en quoi la guerre est une condition à la possibilité d'une démocratie. Dans les termes, je substituerais le travail et sa répartition à la guerre.
Concernant le pacifisme passionnel de nos contemporains évoqué dans la seconde partie, j'ignore s'il représente un risque pour la guerre... économique. Car si je jouis de la paix en France, je suis bien conscient que c'est en (grande ?) partie grâce à la puissance de frappe des fleurons de notre économie de par le monde (plus précisément les grands groupes à la pointe dans leur domaine comme Areva, Arianespace, Total, etc.). Ne sont-ce pas eux qui rapportent au pays une bonne part du butin ? Et la concurrence est rude.
Il existe des forces qu'on peut apparenter à un pacifisme, "civil" je dirais, issu de l'anticolonialisme et des droits de l'homme, qui œuvrent pour combattre ces entreprises largement implantées à l'étranger. Représentent-elle pour autant un risque ?