Bonjour à tous,
Quelqu'un peut-il m'aider à comprendre la remarque de Marcel Mauss ci-dessous, extraite de son Essai sur le don (la question est la suivante : Dans quel sens l'essai de Marcel Mauss peut-il se comprendre comme une réponse critique à ces deux interprétations ?)
Mauss décrit le don et le traduit comme un lien entre deux âmes ; accepter, c'est accepter quelque chose de l'âme du donataire. Mais en acceptant, on accepte aussi de donner à nouveau. Tout cela est basé sur la gratuité. Mais je ne comprends pas le lien avec le caractère implicite du contrat.
En fait, Mauss postule que le don appelle un autre don, mais tout cela gratuitement. Le contre-don est implicite, car en donnant une première fois, l'individu qui reçoit va forcément et implicitement vouloir donner à nouveau.
Mais en quoi Mauss critique-t-il les théories du contrat ? Si toute relation est fondée sur un contrat implicite, alors cela reviendrait à dire que c'est un don qui, de par sa nature, impliquerait un nouveau don, et ainsi qu'un contrat impliquerait un autre contrat, etc. Qu'en pensez-vous ?
[Reformulation de la question - Euterpe]
Quelqu'un peut-il m'aider à comprendre la remarque de Marcel Mauss ci-dessous, extraite de son Essai sur le don (la question est la suivante : Dans quel sens l'essai de Marcel Mauss peut-il se comprendre comme une réponse critique à ces deux interprétations ?)
Marcel Mauss, Essai sur le don a écrit:Les théories du contrat social suggèrent que les systèmes légaux se fondent sur un contrat préalable. Certaines doctrines de droit positif suggèrent également que toutes les relations légales particulières sont fondées sur une sorte d'accord contractuel implicite.
Mauss décrit le don et le traduit comme un lien entre deux âmes ; accepter, c'est accepter quelque chose de l'âme du donataire. Mais en acceptant, on accepte aussi de donner à nouveau. Tout cela est basé sur la gratuité. Mais je ne comprends pas le lien avec le caractère implicite du contrat.
En fait, Mauss postule que le don appelle un autre don, mais tout cela gratuitement. Le contre-don est implicite, car en donnant une première fois, l'individu qui reçoit va forcément et implicitement vouloir donner à nouveau.
Mais en quoi Mauss critique-t-il les théories du contrat ? Si toute relation est fondée sur un contrat implicite, alors cela reviendrait à dire que c'est un don qui, de par sa nature, impliquerait un nouveau don, et ainsi qu'un contrat impliquerait un autre contrat, etc. Qu'en pensez-vous ?
[Reformulation de la question - Euterpe]