L'inconvénient de toutes ces théories fondées sur une forme plus ou moins puissante de monisme matérialiste, c'est qu'elles partent toutes, au mieux, d'une pétition de principe - la matière est et de ce monde je dois pouvoir expliquer la conscience au sens où je définis moi-même ce terme, au pire, d'un glissement logique non valide s'appuyant sur un jeu sémantique troublé (Dennett et le zimbo, par exemple).
Le problème massif auquel se confronte la science en ce qui concerne l'étude d'une possible émergence d'une chose consciente au sein du monde réside en ce que "la conscience" n'est justement pas une chose séparée d'autre chose. De plus, vivre une autre conscience revient toujours à vivre une conscience. Envisager un processus naturel au sein du monde pour expliquer l'émergence d'une conscience revient à considérer possible de vivre dans une sorte d'ailleurs. On peut assez aisément montrer que cette vue n'est que très difficilement tenable (voire simplement intenable).
Le problème massif auquel se confronte la science en ce qui concerne l'étude d'une possible émergence d'une chose consciente au sein du monde réside en ce que "la conscience" n'est justement pas une chose séparée d'autre chose. De plus, vivre une autre conscience revient toujours à vivre une conscience. Envisager un processus naturel au sein du monde pour expliquer l'émergence d'une conscience revient à considérer possible de vivre dans une sorte d'ailleurs. On peut assez aisément montrer que cette vue n'est que très difficilement tenable (voire simplement intenable).