Bonsoir à tous,
Comme je l'ai dit dans ma présentation je suis quelque peu intrigué par la notion de transcendance. Avant tout si je poste mon sujet dans les réflexions sur le temps, c'est parce que j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un phénomène intemporel. Et que je parle du vécu individuel. Mon but ici est d'arriver à conceptualiser cette notion qui me dépasse.
De ce que j'ai lu il s'agirait d'un état sur-conscient (mais pourtant non empirique) où la conscience s'unifierait avec quelque chose d'extérieur. De cette sur-conscience focalisée sur un phénomène, la transcendance implique un vécu identique quel que soit l'individu pour une même situation. Mais il me reste quelques mystères à élucider...
Un ami musicien m'a dit que c'est quelque chose que les mots mêmes ne peuvent décrire (en parlant du vécu).
J'avais lu une petite étude sur Celibidache (chef d'orchestre très réputé) où l'auteur Samy Rupin, alors étudiant en philosophie parlait de conditions prérequises pour vivre cette transcendance. Pour les intéressés, il est disponible ici : La musique n'est rien. L'une de ces conditions est la liberté (ici, l'absence d'appréhension sur ce qui nous entoure). L'autre serait une capacité réductive de la conscience pour percevoir la multiplicité des phénomènes sonores de la musique comme une unité, puisque la conscience doit être focalisée en tant qu'unité sur la musique.
Je cite quelques phrases qui m'ont amené parmi d'autres à proposer ma définition temporaire.
En espérant que vous pourrez m'apporter quelques précisions ou corrections supplémentaires, merci de votre lecture
Comme je l'ai dit dans ma présentation je suis quelque peu intrigué par la notion de transcendance. Avant tout si je poste mon sujet dans les réflexions sur le temps, c'est parce que j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un phénomène intemporel. Et que je parle du vécu individuel. Mon but ici est d'arriver à conceptualiser cette notion qui me dépasse.
De ce que j'ai lu il s'agirait d'un état sur-conscient (mais pourtant non empirique) où la conscience s'unifierait avec quelque chose d'extérieur. De cette sur-conscience focalisée sur un phénomène, la transcendance implique un vécu identique quel que soit l'individu pour une même situation. Mais il me reste quelques mystères à élucider...
Un ami musicien m'a dit que c'est quelque chose que les mots mêmes ne peuvent décrire (en parlant du vécu).
J'avais lu une petite étude sur Celibidache (chef d'orchestre très réputé) où l'auteur Samy Rupin, alors étudiant en philosophie parlait de conditions prérequises pour vivre cette transcendance. Pour les intéressés, il est disponible ici : La musique n'est rien. L'une de ces conditions est la liberté (ici, l'absence d'appréhension sur ce qui nous entoure). L'autre serait une capacité réductive de la conscience pour percevoir la multiplicité des phénomènes sonores de la musique comme une unité, puisque la conscience doit être focalisée en tant qu'unité sur la musique.
Je cite quelques phrases qui m'ont amené parmi d'autres à proposer ma définition temporaire.
Samy Rupin a écrit:La transcendance est le processus par lequel la conscience libre dépasse les phénomènes sonore pour arriver au vécu de la conscience qu'est la musique.
Sergiu Celibidache a écrit:La musique n'est pas quelque chose qui, dans une définition, se laisserait saisir par des symboles intellectuels et des conventions du langage. Elle ne correspond à aucune forme d'existence perceptible. La musique n'est pas quelque chose.
En espérant que vous pourrez m'apporter quelques précisions ou corrections supplémentaires, merci de votre lecture