Merci, vos réponses sont intéressantes.
Et je vais notamment essayer de mon côté d'approfondir la sémantique par les définitions.
En tout cas, si je comprends bien (mais ce n'est pas sûr), vous tendez à dire que :
- Faire 1+2 pour un mathématicien chevronné, ce n'est pas faire une expérience, car on sait bien ce qui va se passer.
- Par contre, cela l'est pour un enfant de maternelle qui ainsi découvre ce résultat,
- et faire des calculs pour essayer de démontrer le conjecture de Goldbach, là oui, ces calculs sont des expériences car ce problème est irrésolu à ce jour et on pourrait tomber avec ces "nouveaux" calculs sur la preuve.
Donc au final, on arrive à une conclusion "évidente" si je puis dire me concernant. J'avais vraiment tiqué sur le fait que faire 1+2 pour un professionnel soit ENCORE une expérience... en fait, je ne suis pas si sûr et je repose la question : n'est-ce pas TOUJOURS une expérience au sens où à chaque fois qu'on fait le calcul, on vérifie qu'il donne bien 3 ?
Après, je pensais que vous parleriez de différence entre expérience et expérimentation, et justement je pensais que calculer sans savoir ce qui allait advenir était plutôt une expérimentation qu'une expérience (encore une fois, je suis un novice en philosophie), au sens où on expérimente avec les outils qu'on a (les axiomes en mathématiques) avec un but clair : prouver un théorème présumé.
NB : cela me fait penser à un grand mathématicien russe, Arnold, qui disait dans une de ses conférences :
Et je vais notamment essayer de mon côté d'approfondir la sémantique par les définitions.
En tout cas, si je comprends bien (mais ce n'est pas sûr), vous tendez à dire que :
- Faire 1+2 pour un mathématicien chevronné, ce n'est pas faire une expérience, car on sait bien ce qui va se passer.
- Par contre, cela l'est pour un enfant de maternelle qui ainsi découvre ce résultat,
- et faire des calculs pour essayer de démontrer le conjecture de Goldbach, là oui, ces calculs sont des expériences car ce problème est irrésolu à ce jour et on pourrait tomber avec ces "nouveaux" calculs sur la preuve.
Donc au final, on arrive à une conclusion "évidente" si je puis dire me concernant. J'avais vraiment tiqué sur le fait que faire 1+2 pour un professionnel soit ENCORE une expérience... en fait, je ne suis pas si sûr et je repose la question : n'est-ce pas TOUJOURS une expérience au sens où à chaque fois qu'on fait le calcul, on vérifie qu'il donne bien 3 ?
Après, je pensais que vous parleriez de différence entre expérience et expérimentation, et justement je pensais que calculer sans savoir ce qui allait advenir était plutôt une expérimentation qu'une expérience (encore une fois, je suis un novice en philosophie), au sens où on expérimente avec les outils qu'on a (les axiomes en mathématiques) avec un but clair : prouver un théorème présumé.
NB : cela me fait penser à un grand mathématicien russe, Arnold, qui disait dans une de ses conférences :
Ainsi, en le suivant, on pourrait dire : "calculer est l'expérience CONSTANTE des conséquences de ces axiomes de base. C'est aller un peu loin quand même, mais ça me semble difficile à contredire théoriquement...on a les axiomes des groupes, et toute la mathématique qui suit, n'est rien sinon des évidences découlant de ces définitions initiales