Je suis en train de lire le Ménon de Platon, et je me pose, tout autant que Ménon, cette question : Quelle est l'essence de la vertu ? D'ailleurs, Ménon se demande surtout si celle-ci peut être enseignée, ce qui pousse Socrate à lui poser cette fameuse question : Qu'est ce que X, ici en l'occurrence X est la vertu.
Alors, comment définissez vous la vertu ? Quel est l'être de la vertu, son essence donc ? Il me semble que Socrate conclut son discours par un "compromis" en ayant démontré que la vertu ne pouvait être connaissance (d'après l'hypothèse X = connaissance --> donc X peut être enseigné, or constat qu'il n'y a personne à Athènes qui semble enseigner la vertu). Après cette démonstration, Socrate développe alors la thèse selon laquelle la vertu est une opinion vraie décernée par les dieux, c'est bien cela ?
Certains commentateurs ont critiqué ce compromis entre Socrate et Ménon sur l'essence de la vertu comme opinion vraie.
Si on s'attache à répondre à Socrate et à rester dans les exigences d'une définition produisant l'unicité de la vertu, comment faire ? En effet, la vertu est une qualité vague à définir, semble être de l'ordre du qualitatif et de l'acquis social plus qu'une connaissance a priori comme on connaîtrait déjà les propriétés du carré (cf. théorie de la Réminiscence).
La vertu n'est pas connaissance, elle est donc opinion vraie ? Mais cette opinion vraie, comment se fait-il que seuls quelques-uns peuvent l'avoir ? Et qu'ils soient si peu ? A ceci, il semble qu'il n'y ait qu'un seul recours : les dieux (ou l'irrationnel).
Serait-ce parce qu'il n'y a pas d'explication rationnelle à la vertu que l'on fait appel au sacré, à la vertu comme "don des dieux ?"
Alors, comment définissez vous la vertu ? Quel est l'être de la vertu, son essence donc ? Il me semble que Socrate conclut son discours par un "compromis" en ayant démontré que la vertu ne pouvait être connaissance (d'après l'hypothèse X = connaissance --> donc X peut être enseigné, or constat qu'il n'y a personne à Athènes qui semble enseigner la vertu). Après cette démonstration, Socrate développe alors la thèse selon laquelle la vertu est une opinion vraie décernée par les dieux, c'est bien cela ?
Certains commentateurs ont critiqué ce compromis entre Socrate et Ménon sur l'essence de la vertu comme opinion vraie.
Si on s'attache à répondre à Socrate et à rester dans les exigences d'une définition produisant l'unicité de la vertu, comment faire ? En effet, la vertu est une qualité vague à définir, semble être de l'ordre du qualitatif et de l'acquis social plus qu'une connaissance a priori comme on connaîtrait déjà les propriétés du carré (cf. théorie de la Réminiscence).
La vertu n'est pas connaissance, elle est donc opinion vraie ? Mais cette opinion vraie, comment se fait-il que seuls quelques-uns peuvent l'avoir ? Et qu'ils soient si peu ? A ceci, il semble qu'il n'y ait qu'un seul recours : les dieux (ou l'irrationnel).
Serait-ce parce qu'il n'y a pas d'explication rationnelle à la vertu que l'on fait appel au sacré, à la vertu comme "don des dieux ?"