Bonjour,
C'est également mon premier message, il serait donc, je crois, anachronique de vous souhaiter la bienvenue; bon le cœur y est.
Toborockeur a écrit: Je me pose une question, décide-t-on de ce que l'on est ou le subissons nous?
Une réponse immédiate surgie, je suis, plutôt que de n'être pas, et les causes qui ont déterminées mon surgissement à l'existence ne peuvent pas dépendre de moi, attendu que je ne peux être cause de quoi que ce soit, si je ne suis pas.
Mais le raisonnement est ici très grossier, par «je» il faut entendre cet objet extra-linguistique, réel, auquel le «je» fait référence.
Et là peut commencer une plongée dans un abîme que je ne me sens pas capable d'explorer.
Quelques pistes peut-être. Nourrir la conversation, sans la trop charger ni l'atrophier.
Qu'entendez-vous par «ce que l'on est» ? Votre question est-elle psychologique, s'intéresse-t-elle à la construction du «moi» ? Ou bien vous intéressez-vous plutôt à l’aspect ontologique ? Les deux ?...
C'est déjà là, je l'espère, une modeste béquille pour votre réflexion. Tout cela pour poursuivre sur ce qui semble être la source du problème auquel vous êtes confronté, le déterminisme et son corollaire, l'absurde.