NOU-JE a écrit:La vieille télé cathodique a perdu de la valeur parce qu'un autre objet s'est substitué à elle : l'écran plasma. Si ce n'est pas dû aux transformations technologiques des forces productives ça...
Quant à cette nécessité du renouvellement, elle ne provient pas des sujets qui échangent, mais du capitalisme lui-même : il faut constamment renouveler les bien de consommation...Janus a écrit:Valeur de l'objet attribuée par une Idée
Faux : par le procès de travail... Donc une activité pratique, sensible...
Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.
Donc une idée ne fait rien ; elle exprime une activité concrète, réelle.
Si j’ai volontairement choisi l’exemple de l’objet démodé c’était précisément pour que l’échange soit analysé intrinsèquement, indépendamment de toute notion d’évolution technologique qui ici est hors sujet. Il s’agit de montrer comment est estimée et comment peut évoluer la valeur de l’objet (valeur d’échange) dans l’esprit de ceux (des sujets) qui l’échangent.
Alors se contenter d’affirmer dogmatiquement « faux » et s’en tenir à la thèse marxiste bien connue que c’est le seul travail qui entre en jeu dans la valeur (et donc l'acte d’échange) n’avance en rien la réflexion.
J’attends toujours une contre-argumentation pour démontrer que mon raisonnement (à savoir que ce qui fait la valeur (d’usage) de l’objet, c’est l’estimation qu’en fait le sujet de l’échange) est faux.
D'ailleurs ce que j'expose est à rapprocher de la précédente remarque d'Euterpe :
Euterpe a écrit:Ajoutons à cela certains secteurs comme l'industrie de la mode qui, par définition, ne peut proposer d'offre qu'en anticipant la demande - c'est un secteur essentiellement prospectif.
Si l'offre peut si bien "anticiper" la demande (du sujet de l'échange) cela démontre que l'acte d'échange (et la valeur de l'objet échangé) peut être influencé par des "manipulations" de type psychologique qui n'ont rien à voir avec le travail nécessaire à la fabrication de l'objet.
Mais on peut sortir du cadre strictement économique, pour voir que l'échange est un élément essentiel dans bien d'autres domaines (langage, pensée, etc.) où entre en jeu le relationnel, l'intersubjectivité, l'altérité...