Bonsoir à tous.
Voilà, la question qui est le titre de ce sujet est une question que je me pose depuis un certain temps, je la précise/développe un peu : d'où cela vient-il que nous ayons une tendance (pour la majorité d'entre nous, dans des conditions de vie "normales") à faire le bien, que le bien soit érigé comme meilleur que le mal (cela paraît bête dit comme ça, mais le langage est ainsi fait).
Je connais plusieurs interprétations de ceci :
- interprétation chrétienne (Dieu bon, le mal existe sur Terre, à l'Homme de le combattre pour mériter le salut).
- interprétation nietzschéenne (cf. la Généalogie de la morale que vous connaissez plus que moi) qui dit (en très gros et très vite) que la valeur des bonnes actions (au sens chrétien) et l'émergence de la mauvaise conscience sont le fruit du ressentiment des faibles envers les forts.
- interprétation socio-politique : nos dirigeants successifs ont jugé qu'éduquer le peuple dans ce sens (celui de la morale) était le seul moyen de garantir la paix sociale.
Bien, là où cela me pose problème, c'est que j'aime bien trouver un sens à ce que je fais. La première interprétation est trop transcendante, et inaccessible, d'une certaine manière au raisonnement : il est très malaisé d'y trouver un sens clair tant la théologie nous dépasse par sa complexité. La deuxième et la troisième ne me satisfont pas non plus : j'entends par là que, bien que ce soit peut-être "la" vérité, je trouve cela absolument désolant de penser que le bien n'est pas VRAIMENT meilleur que le mal.
Voilà pourquoi je me tourne vers vous : connaissez vous d'autres ouvrages proposant d'autres interprétations ? Avez-vous vous-mêmes une idée sur la question (auquel cas je ne demande qu'à en discuter) ?
Au plaisir de vous lire.
Voilà, la question qui est le titre de ce sujet est une question que je me pose depuis un certain temps, je la précise/développe un peu : d'où cela vient-il que nous ayons une tendance (pour la majorité d'entre nous, dans des conditions de vie "normales") à faire le bien, que le bien soit érigé comme meilleur que le mal (cela paraît bête dit comme ça, mais le langage est ainsi fait).
Je connais plusieurs interprétations de ceci :
- interprétation chrétienne (Dieu bon, le mal existe sur Terre, à l'Homme de le combattre pour mériter le salut).
- interprétation nietzschéenne (cf. la Généalogie de la morale que vous connaissez plus que moi) qui dit (en très gros et très vite) que la valeur des bonnes actions (au sens chrétien) et l'émergence de la mauvaise conscience sont le fruit du ressentiment des faibles envers les forts.
- interprétation socio-politique : nos dirigeants successifs ont jugé qu'éduquer le peuple dans ce sens (celui de la morale) était le seul moyen de garantir la paix sociale.
Bien, là où cela me pose problème, c'est que j'aime bien trouver un sens à ce que je fais. La première interprétation est trop transcendante, et inaccessible, d'une certaine manière au raisonnement : il est très malaisé d'y trouver un sens clair tant la théologie nous dépasse par sa complexité. La deuxième et la troisième ne me satisfont pas non plus : j'entends par là que, bien que ce soit peut-être "la" vérité, je trouve cela absolument désolant de penser que le bien n'est pas VRAIMENT meilleur que le mal.
Voilà pourquoi je me tourne vers vous : connaissez vous d'autres ouvrages proposant d'autres interprétations ? Avez-vous vous-mêmes une idée sur la question (auquel cas je ne demande qu'à en discuter) ?
Au plaisir de vous lire.