Pour ma part je préfère celle de Sartre :
Sartre, L'être et le néant - Éd Tel, pp. 57-59. a écrit:"Nous avons vu, on s'en souvient, que toute question pose par essence, la possibilité d'une réponse négative. [...] Ainsi avec la question, une certaine dose de négatité est introduite dans le monde : nous voyons le néant iriser le monde, chatoyer sur les choses. Mais, en même temps, la question émane d'un questionneur qui se motive lui-même dans son être comme questionnant, en décollant de l'être. Elle est donc, par définition, un processus humain. L'homme se présente donc, au moins dans ce cas, comme un être qui fait éclore le néant dans le monde, en tant qu'il s'affecte lui-même de non-être à cette fin. [...]. L'homme est l'être par qui le néant vient au monde.