Depuis sa naissance, la philosophie est partagée entre les matérialistes et ceux qui croient en une âme. Otons à l'âme tout le surnaturel, l'immortalité, que reste-t-il ? La conscience de soi. Les matérialistes ont donc tort, il existe bien une âme qui s'inscrit dans le processus de l'évolution. Une âme issue de la matière qui s'en autonomise du moment qu'elle prend conscience d'elle-même, qu'elle s'auto-affecte, elle crée ses propres causes indépendantes des causes matérielles. Voici une âme débarrassée de toute transcendance et de toute divinité. On peut alors rejeter à la fois le matérialisme qui nie la liberté et enferme l'être dans un déterminisme dont il ne peut sortir et la transcendance qui suppose une cause première extérieure à l'être.