Bonjour,
Le passage vient des annexes d'Anselme de Cantorbery,
Proslogion, Allocution sur l'existence de Dieu, Paris, GF-Flammarion, 1993, p. 122.
"L'originalité de Leibniz dans cette histoire tient en ce qu'il reprend la démonstration que Monsieur Descartes a empruntée d'Anselme", c'est-à-dire la version cartésienne de l'argument, non pas pour l'accepter ou la refuser telle quelle, mais pour l'amender. A la différence des scolastiques qui l'ont méprisée, il soutient qu'il ne s'agit pas d'un paralogisme mais d'un raisonnement incomplet, que lui-même ou d'autres pourraient amener à la perfection démonstrative : il ne s'agit que de prouver ce qui est, selon lui, supposé, à savoir que Dieu est possible. Car si Dieu est possible, alors nécessairement il est."
On m'avait parlé du fait que dieu, s'il était possible, ne pouvait être contingent et que du fait il était nécessairement. Je ne sais pas si c'est correct, n'ayant pas encore étudié Leibniz et ayant pas mal de lectures pour le moment, je n'ai pas encore pu m'adonner aux cours que vous m'avez gentiment passés.
Cordialement, Gofor.