Mon futur projet de Master en épistémologie sera le suivant : "Le monde est-il mathématique ?".
J'aimerais discuter avec vous de ce sujet, ce qui m'amènera peut-être à envisager des axes de réflexion nouveaux.
Thèse très très raccourcie : Platon croyait que les mathématiques existaient en dehors de notre conscience (cf. l'allégorie de la Caverne et sa théorie des idéels). En d'autres mots, l'homme n'inventait pas les mathématiques mais les découvrait. Les mathématiques (monde de l'intelligible), n'ayant a priori aucun rapport de nature avec le réel (monde sensible), sont toutefois non pas des outils pour le comprendre mais bien l'essence du réel.
Cette vision des choses sera reprise par Galilée qui considérait le monde comme un grand livre ; grand livre qu'il fallait déchiffrer, et ce, par le biais des mathématiques.
Malgré les efforts des empiristes pour ramener la connaissance à nos sens et à l'expérience, comme Locke et surtout Hume, certains mathématiciens actuels, et non des moindres, considèrent que l'essence du réel, celle de l'infiniment petit surtout, ne serait en fait exprimable que par un formalisme mathématique pur. En effet, au niveau du monde de l'infiniment petit, il ne reste presque que du vide et le réel semble se dissoudre presque complètement. A la question : "qu'est-ce que le réel en dehors du formalisme mathématique et des appareils de mesure ?", Greene répondait : "rien". Il ne reste que des relations et une communication entre des événements...
Les maths sont-elles alors des outils ou bien l'essence même du monde ?
J'aimerais discuter avec vous de ce sujet, ce qui m'amènera peut-être à envisager des axes de réflexion nouveaux.
Thèse très très raccourcie : Platon croyait que les mathématiques existaient en dehors de notre conscience (cf. l'allégorie de la Caverne et sa théorie des idéels). En d'autres mots, l'homme n'inventait pas les mathématiques mais les découvrait. Les mathématiques (monde de l'intelligible), n'ayant a priori aucun rapport de nature avec le réel (monde sensible), sont toutefois non pas des outils pour le comprendre mais bien l'essence du réel.
Cette vision des choses sera reprise par Galilée qui considérait le monde comme un grand livre ; grand livre qu'il fallait déchiffrer, et ce, par le biais des mathématiques.
Malgré les efforts des empiristes pour ramener la connaissance à nos sens et à l'expérience, comme Locke et surtout Hume, certains mathématiciens actuels, et non des moindres, considèrent que l'essence du réel, celle de l'infiniment petit surtout, ne serait en fait exprimable que par un formalisme mathématique pur. En effet, au niveau du monde de l'infiniment petit, il ne reste presque que du vide et le réel semble se dissoudre presque complètement. A la question : "qu'est-ce que le réel en dehors du formalisme mathématique et des appareils de mesure ?", Greene répondait : "rien". Il ne reste que des relations et une communication entre des événements...
Les maths sont-elles alors des outils ou bien l'essence même du monde ?