Dire qu'une zone du cerveau s'allume quand on est dans ce schéma de pensée, d'accord. Cerveau de l'autiste, cerveau du criminel... Mais ce sont des "manques" psychologiques, des sortes de dysfonctionnements ponctuels. L'imagerie cérébrale n'a rien à voir avec la morale, le changement d'un statut de la conscience. Au contraire je pense que si on entre dans ces zones de morales vivantes et de consciences qui se développent et peuvent bouger d'endroit, choisir ou non, oui on va voir plus de zones s'allumer. Et alors ? On imagine bien que c'est un progrès et un plus de toute manière, que l'on peut progresser dans sa pensée. C'est le dysfonctionnement qui, ponctuel, se voit à l'image. Le mieux aussi est visible à l'image. Rien n'est fixe. La psychanalyse existe, la philosophie personnelle aussi. Personne n'a jamais dit que dans les sciences humaines et les neurosciences on excluait le changement et l'influence de la pensée et de la psychologie dans le développement cérébral. Le psychisme et les connexions, ça bouge tout le temps, c'est pas de l'os.