J'ai l'impression que vous devriez apprécier Antonio Damasio, notamment dans son livre l'Erreur de Descartes ou il émet l'hypothèse des marqueurs somatiques (qui est proche du courant évolutionniste, d'ailleurs vous remarquerez les nombreuses allusions que fait Damasio à Darwin) et qui traite de la complexité des réseaux neuronaux, de leurs connexions et de la manière dont ils s'articulent pour former des modules spécialisés (notamment le cortex préfrontal ou siégerait une partie de l'origine de nos modules d'émotions).
Je ne connais pas l'ouvrage que vous citez, mais il semble qu'il est dans la lignée de Daniel Dennett quand il prétend que "le conscient n'existe pas". Ce qui pose clairement la question du "libre arbitre"...
Quant à la question du discours biologique réductionniste ou non, il me semble que chacun pourra se former une opinion en fonction des éléments qu'il connaît ; pour ma part, il me semble indéniable que nous sommes constitués de matière vivante, biologique... mais il me semble tout aussi important de ne pas nier l'importance des interactions avec l’environnement, du culturel : pour résumer je dirais que nous avons des prédispositions génétiques qui vont s'activer ou pas en fonction du besoin de "survie" ou d'adaptation (c'est le cas d'une émotion qui se transforme en sentiment au contact d'une expérience vécue afin de servir au mieux le processus de mise en action ou de décision, on peut y voire un lien avec l'hypothèse des marqueurs somatiques).
Sur le fait de vulgariser, il pourrait y avoir aussi un débat contradictoire d'idées, personnellement, j'ai l'impression que dans le monde d'aujourd'hui où l'on cours après le temps, il est difficile de sensibiliser les "gens" à la culture, pour cela il me semble que la vulgarisation peut susciter un intérêt et amener des personnes à vouloir approfondir. J'ai l'impression que peu de personnes se rendent compte du véritable danger du créationnisme et c'est sans doute aussi pour cela que des personnalités comme Pinker prennent des positions radicales (réductionnisme). Mais malgré leur radicalité elles sont passionnantes et s'appuient toujours sur un fondement théorique : Pinker dans son ouvrage, Comprendre la nature humaine, fait tout un historique des théories de "la page blanche" en partant de Locke en passant par Hobbes, Descartes, Rousseau, etc... Il s’appuie sur une connaissance générale des sciences, de la philosophie pour émettre ses théories, ses positions ne reposent donc pas sur la fondation d'un mythe comme de nombreuses religions mais bien sur une observation scientifique de la nature humaine... Certains préfèrent ne pas s'interroger sur le mystère de la nature humaine et s'en remette à la religion pour expliquer le mystère de l'homme et d'autres pensent que l'on peut toujours chercher à comprendre certains de ces mystères à travers une méthode d'investigation ou d'enquête.
Je ne connais pas l'ouvrage que vous citez, mais il semble qu'il est dans la lignée de Daniel Dennett quand il prétend que "le conscient n'existe pas". Ce qui pose clairement la question du "libre arbitre"...
Quant à la question du discours biologique réductionniste ou non, il me semble que chacun pourra se former une opinion en fonction des éléments qu'il connaît ; pour ma part, il me semble indéniable que nous sommes constitués de matière vivante, biologique... mais il me semble tout aussi important de ne pas nier l'importance des interactions avec l’environnement, du culturel : pour résumer je dirais que nous avons des prédispositions génétiques qui vont s'activer ou pas en fonction du besoin de "survie" ou d'adaptation (c'est le cas d'une émotion qui se transforme en sentiment au contact d'une expérience vécue afin de servir au mieux le processus de mise en action ou de décision, on peut y voire un lien avec l'hypothèse des marqueurs somatiques).
Sur le fait de vulgariser, il pourrait y avoir aussi un débat contradictoire d'idées, personnellement, j'ai l'impression que dans le monde d'aujourd'hui où l'on cours après le temps, il est difficile de sensibiliser les "gens" à la culture, pour cela il me semble que la vulgarisation peut susciter un intérêt et amener des personnes à vouloir approfondir. J'ai l'impression que peu de personnes se rendent compte du véritable danger du créationnisme et c'est sans doute aussi pour cela que des personnalités comme Pinker prennent des positions radicales (réductionnisme). Mais malgré leur radicalité elles sont passionnantes et s'appuient toujours sur un fondement théorique : Pinker dans son ouvrage, Comprendre la nature humaine, fait tout un historique des théories de "la page blanche" en partant de Locke en passant par Hobbes, Descartes, Rousseau, etc... Il s’appuie sur une connaissance générale des sciences, de la philosophie pour émettre ses théories, ses positions ne reposent donc pas sur la fondation d'un mythe comme de nombreuses religions mais bien sur une observation scientifique de la nature humaine... Certains préfèrent ne pas s'interroger sur le mystère de la nature humaine et s'en remette à la religion pour expliquer le mystère de l'homme et d'autres pensent que l'on peut toujours chercher à comprendre certains de ces mystères à travers une méthode d'investigation ou d'enquête.