Non, Auguste Comte fut dépressif et malheureux en amour, or c'était un grand sentimental.
aristippe de cyrène a écrit:Honnêtement, je ne sais pas si on peut véritablement parler de folie chez Nietzsche. Trop, c'est trop. L'épuisement a la force d'une nécessité, d'une extinction. Nietzsche s'est tu, et a gardé le silence dix années durant. Dans son cas, il n'avait pas d'autre solution que de cesser de penser. On peut détendre un muscle, qui peut même se déchirer pour se reconstituer, etc. On ne détend pas une pensée. Rien ne pouvait faire que Nietzsche cessât de penser. Rien, sauf à s'effondrer.Quand Nietzsche s'effondre, c'est
d'épuisement. Il doit taire sa pensée pour respirer un peu, mais il est
trop tard ; cet homme ne s'est jamais ménagé.
Vous voulez dire que Nietzsche devient fou à cause des harassantes années qu'il a passé à penser sans jamais s'arrêter ?