Euterpe, en effet les scientifiques et les philosophes sont semblables. Ce n'est pas une critique. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu dire qu'il ne faudrait pas des chercheurs mais des « trouveurs ». Et je n'ai pas dit ça. La science est un domaine du doute, une théorie doit être vérifiée, si elle s'avère vraie, ce n'est que provisoire car autre chose peut contredire cette dernière. En plus je déteste les disciples trop consciencieux (je me suis trouvé farouchement opposé à la psychanalyse).
La philosophie et la science étudient des domaines différents. Ma prof de perception m'a fait remarqué une chose amusante : on ne peut pas percevoir qu'une personne est amoureuse, on peut seulement déterminer qu'elle possède les signes qui montrent qu'elle est amoureuse. Mais nous ne pouvons percevoir l'amour. L'amour, phénomène étudié par la philosophie, les signes de l'amour étudiés par les sciences. Cela me permet de passer sur la perception. Je pense que l'on peut dire que notre seule expérience du monde se limite à celle de nos perceptions. Retirez tous vos sens et le monde n'est plus. Cependant la pensée n'est que l'interprétation de l'expérience du monde, c'est-à-dire de la perception. Or la pensée fait appel à la mémoire, entre autres, si vous avez déjà fait l'expérience d'éplucher une banane ou si on vous l'a rapportée alors vous pouvez savoir que le monde de la banane ne se limite pas à sa peau. Rien ne dit que le monde d'une chose se limite à la perception que l'on en a. Cependant vous ne pouvez le savoir sans l'étudier, ou le vivre. Votre monde est celui que vous percevez. Ce qui fait que nous savons qu'il y a un monde pour tous, c'est que nous percevons l'autre et que cet autre peut nous dire qu'il perçoit des choses semblables aux nôtres. Mais rien ne dit que l'autre perçoit une chose identiquement à la vôtre.
Pour la pomme, j'avais mal saisi. Dans ce cas le mot pomme est un consensus.
J'aime l'exemple des bananes.
La philosophie et la science étudient des domaines différents. Ma prof de perception m'a fait remarqué une chose amusante : on ne peut pas percevoir qu'une personne est amoureuse, on peut seulement déterminer qu'elle possède les signes qui montrent qu'elle est amoureuse. Mais nous ne pouvons percevoir l'amour. L'amour, phénomène étudié par la philosophie, les signes de l'amour étudiés par les sciences. Cela me permet de passer sur la perception. Je pense que l'on peut dire que notre seule expérience du monde se limite à celle de nos perceptions. Retirez tous vos sens et le monde n'est plus. Cependant la pensée n'est que l'interprétation de l'expérience du monde, c'est-à-dire de la perception. Or la pensée fait appel à la mémoire, entre autres, si vous avez déjà fait l'expérience d'éplucher une banane ou si on vous l'a rapportée alors vous pouvez savoir que le monde de la banane ne se limite pas à sa peau. Rien ne dit que le monde d'une chose se limite à la perception que l'on en a. Cependant vous ne pouvez le savoir sans l'étudier, ou le vivre. Votre monde est celui que vous percevez. Ce qui fait que nous savons qu'il y a un monde pour tous, c'est que nous percevons l'autre et que cet autre peut nous dire qu'il perçoit des choses semblables aux nôtres. Mais rien ne dit que l'autre perçoit une chose identiquement à la vôtre.
Pour la pomme, j'avais mal saisi. Dans ce cas le mot pomme est un consensus.
J'aime l'exemple des bananes.