Il me semble que le danger est dans l'absence de regard face au destin, par la reclassification subalterne de la conscience par Heidegger.
Pour la conscience se référer aux § 55, 56, 57 d'Être et temps.
Ce que j'en ai saisi (tout en pensant ne pas avoir compris vraiment), c'est que le Dasein en appelle à la conscience pour se défaire du "on" et retrouver son authenticité.
Sur le destin se référer au §74 d'Être et temps.
E. Levinas, En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger, Édition Vrin, p. 98 a écrit:A la place de la conscience de la philosophie traditionnelle, laquelle, en tant qu'elle prend conscience reste sereine et contemplative, extérieure au destin et à l'histoire de l'homme concret dont elle prend conscience, Heidegger introduit la notion du Dasein comprenant ses possibilités, mais qui, en tant que comprenant, fait ipso facto son destin, son existence ici bas. Ainsi, avec la notion du Dasein, l'illumination interne que connaissaient les philosophes de la conscience, devient inséparable de la destinée et de l'histoire de l'homme concret : l'une et l'autre ne font qu'un. C'est l'homme concret qui apparaît au centre de la philosophie ; par rapport à lui, la notion de conscience n'est qu'une abstraction, séparant la conscience – l'illumination en tant qu'illumination - de l'histoire de l'existence.
Pour la conscience se référer aux § 55, 56, 57 d'Être et temps.
Ce que j'en ai saisi (tout en pensant ne pas avoir compris vraiment), c'est que le Dasein en appelle à la conscience pour se défaire du "on" et retrouver son authenticité.
Sur le destin se référer au §74 d'Être et temps.