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descriptionQuestion de compréhension d'un passage du Parménide. EmptyQuestion de compréhension d'un passage du Parménide.

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Je viens d'entamer la lecture du Parménide de Platon (traduction de Victor Cousin). Je ne comprends pas une phrase qui se situe dans les commencements de l'ouvrage, au début d'un dialogue entre Parménide et Socrate, le deuxième dialogue de l'œuvre (le premier dialogue a eu lieu entre Socrate et Zenon). Maintenant, Parménide interroge Socrate à propos de la distinction que ce dernier opère entre ce qui touche les idées d'une part, et d'autre part les choses et les êtres qui en procèdent pour leur qualification, leur détermination, leur nomination, et qui consiste en la chose en soi.

Cette phrase, ce passage se situe au moment où Parménide, à propos de la question de savoir ce qu'il en est de la nature une et indivisible de l'idée si elle est constitutive de chacun des objets "qui en participe", et ainsi de la grandeur en soi, de l'égalité en soi, et de la petitesse en soi, interroge Socrate. Après avoir exprimé le problème sous la forme d'une métaphore ("la toile qui couvrirait plusieurs hommes") : "Donc, Socrate, les idées sont elles-mêmes divisibles, et les objets qui participent des idées ne participent que d'une partie de chacune, et chacune n'est pas tout entière en chacun, mais seulement une partie. - Cela paraît clair."
Et là débute le passage en question :
"— Voudras-tu donc dire, Socrate, que l'idée qui est une, se divise en effet et qu'elle n'en reste pas moins une ?
— Point du tout.
— En effet, si tu divises, par exemple, la grandeur en soi, et que tu dises que chacune des choses qui sont grandes, est grande par une partie de la grandeur plus petite que la grandeur elle-même, ne sera-ce pas une absurdité manifeste ?
— Sans doute.
— Eh quoi ! Un objet quelconque qui ne participerait que d'une petite partie de l'égalité, pourrait-il par cette petite chose, moindre que l'égalité elle-même, être égal à une autre chose ?
— C'est impossible.
— Si quelqu'un de nous avait en lui une partie de la petitesse, comme la petitesse elle-même sera naturellement plus grande que sa partie ; ce qui est le petit en soi ne serait-il pas plus grand, tandis que la chose à laquelle s'ajoute ce qu'on lui enlève, en sera plus petite et non plus grande qu'auparavant ?
— C'est impossible, reprit Socrate."
Et bien c'est cette dernière question que je comprends pas : "Si quelqu'un de nous avait en lui une partie de la petitesse, comme la petitesse elle-même sera naturellement plus grande que sa partie ; ce qui est le petit en soi ne serait-il pas plus grand, tandis que la chose à laquelle s'ajoute ce qu'on lui enlève, en sera plus petite et non plus grande qu'auparavant ?"
Est-ce que la traduction ou le texte cité est correct ?
Je ne comprends pas ce qu'est cette "chose à laquelle s'ajoute ce qu'on lui enlève", et donc ne comprends pas la dernière proposition présentée en terme de conclusion : "en sera plus petite et non plus grande qu'auparavant".

Je ne vois pas comment l'insérer dans la logique de la question (phrase interrogative) complète.
Qu'est-ce qu'on enlève à quoi, qui se rattache à la première partie de la proposition concernant la supposition que quelqu'un ait en lui une partie de la petitesse, et la troisième proposition concernant le fait que le petit en soi est plus grand.
Là je suis perdu.

J'espère être parvenu à faire comprendre ma question.
Et si quelqu'un a la réponse et y répond, et bien d'avance...

Gelmou

descriptionQuestion de compréhension d'un passage du Parménide. EmptyRe: Question de compréhension d'un passage du Parménide.

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Bonsoir,

si vous divisez la petitesse, alors cette dernière mise en rapport avec l'une de ses parties se voit agrandie (part petitesse < petitesse). Par contre si vous ajoutez la part que vous lui avez enlevée, le petit en soi (précédemment agrandi) se voit diminué.
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