Confirmation que l'UMP n'a plus rien d'un parti républicain :
Christian Estrosi affirme que l’UMP n’a « aucune valeur commune » avec le PS »
http://www.lejdd.fr/Politique/Elections-legislatives-2012/Actualite/Legislatives-en-direct-Estrosi-Nous-n-avons-aucune-valeur-commune-avec-le-PS-518427/?from=headlines
Qu'ils se vendent au FN, lequel les détroussera en rase campagne ! :hand: Moi dimanche, je contribuerai avec délectation à la mort politique d'un cacique de droite, piégé par le FN.
Euterpe a écrit: Liber a écrit: je ne m'intéresse pas à la politique, car elle n'a rien d'intellectuel, rien de culturel.
Une telle affirmation explique en grande partie l'orientation complètement fantaisiste de ce fil de discussion. Si vous employez "intellectuel" et "culturel" au sens habituel, vous vous trompez lourdement.
Ce fil envisage la politique dans son action concrète, et d'abord dans les arguments employés par chaque parti. J'emploie culturel dans le sens d'intelligent. Des débats télévisés où chacun s'envoie les mêmes invectives à la figure depuis 30 ans, sans l'ombre d'une analyse, je ne trouve pas ça très intelligent.
Liber a écrit: les gens de droite n'ayant à mes yeux aucune culture, ni aucune sensibilité.
Ça sort d'où ça ?
De moi, j'ai bien dit "à mes yeux". Je ne me sens aucune affinité avec les gens de droite, en général, essentiellement à cause de ce manque de sensibilité. Sauf Bayrou, dont l'adversaire UMP vient d'ailleurs de dire qu'il allait pouvoir retourner à la littérature. Vous voyez que j'ai raison ? Un écrivain pour eux, c'est un inutile, un parasite.
Liber a écrit: Je pourrais voter pour Bayrou, en effet, mais il se distingue des autres en tant que personnalité. Je l'ai dit, je recherche quelqu'un de cultivé, il l'est, à la différence de la plupart des hommes politiques.
Une agrégation de lettres ne fait pas de son détenteur un homme cultivé. Et une grande partie des hommes politiques sont bel et bien cultivés.
Il est vrai que Bayrou a quelque chose en plus que sa connaissance des lettres, en fait, le personnage confirme son diplôme. Quant à la culture des hommes politiques, déjà De Gaulle c'était pas terrible, ça vaut pas Malraux ou Camus. Démosthène ou Cicéron, là oui, il y a de la culture, mais derrière il y a Athènes et Rome, c'était autre chose que notre franchouillardise nationale. D'ailleurs, je ne devrais même pas écrire en français, je devrais écrire en latin, tellement cette langue est supérieure à la nôtre.
Liber a écrit: j'accroche au Front de gauche, parce qu'il soulève les vraies problématiques actuelles.
Le FdG ne soulève rien du tout. Quand on confond benoîtement politique et action caritative, c'est qu'on n'a rien compris. Vous n'avez que les pauvres à la bouche. La politique est ailleurs.
Eh bien si, Mélenchon a été le seul à critiquer l'austérité. Voyant que ça marchait, Hollande lui a emboîté le pas. Aucun parti politique n'avait osé critiquer Mme Merkel jusqu'à ce que vienne J-L Mélenchon. Qui aurait cru que Rajoy et Monti allaient s'opposer à Merkel il y a encore quelques mois, pendant la campagne ? Les choses vont vite, car la situation économique se détériore rapidement. Je dois dire que seul Mélenchon et Syriza, le FDG grec, avaient vu l'inconvénient de cette option politique, ainsi que quelques économistes, pas spécialement de gauche du reste, comme Christian Saint Etienne que j'ai vu à de nombreuses reprises à C dans l'air. Mettre les banques sous tutelle, quand Montebourg avait dit ça, tout le monde à droite lui avait ri au nez, et pourtant l'UE vient de décider d'envoyer une troïka à Madrid pour superviser le renflouement des banques espagnoles. Moi je ne suis ni de droite ni de gauche, mais je cherche ce qui est vrai, ce qui marche et ce qui ne marche pas, qui que ce soit qui le dise. Je ne suis pas prisonnier d'une idéologie, qu'elle soit socialiste, libérale, nationaliste, communiste, etc.