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La bataille législative pour les pleins pouvoirs

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Silentio
Euterpe
Desassocega
Liber
8 participants

pollQue peut-on espérer si les pleins pouvoirs sont donnés à la gauche?

Ce sera une révolution inespérée pour la France
3
38%
Il y aura de grandes réformes sociales
1
13%
Rien la politique ne peut pas transformer la société
4
49%
Total des votes:
8

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Janus a écrit:
Ce n’est donc pas en se réfugiant au "centre" - soit ni à gauche, ni à droite – qu’on est libre, mais en s’engageant dans une direction bien précise.

Sans aller jusque là, j'estime libre celui qui est lucide sur les solutions proposées à gauche ou à droite, et sur les tactiques politiciennes. Donc, ne pas prendre pour argent comptant telle ou telle affirmation parce qu'elle émane de notre camp, mais la vérifier par des analyses. Ainsi, dire par exemple que le gouvernement Ayrault est plus cher que le gouvernement Fillon I, est faux, parce que celui-ci compta d'abord 15 ministres, avant d'être élargi à 35. Le gouvernement actuel coûte 25% de moins, selon l'AFP, que le gouvernement Fillon post-législatives 2007. Voilà un exemple de ce que j'appelle la probité dans l'analyse. Autre exemple avec la crise, qu'on attribue aux Etats, alors qu'elle est due à un endettement privé. Sarkozy a dans le même ordre d'idées mélangé la crise grecque et la crise espagnole, la première provenant d'un double endettement public/privé, la seconde d'un endettement uniquement privé. En effet, les comptes de l'Etat espagnol d'avant la crise étaient bons. Il n'y avait pas non plus lieu de critiquer la gauche espagnole, puisqu'elle n'a fait que continuer la politique du tout immobilier d'Aznar. Un double mensonge donc. Il est évident qu'il faut avoir du temps à perdre pour analyser tous les mensonges de nos hommes politiques (ils ne font que ça, mentir). La médiocrité de la politique doit beaucoup à cette habitude du mensonge. Il semble toutefois que les électeurs réclament cette hypocrisie. Mais sur ce forum dédié à la philosophie, donc en partie à la recherche de la vérité, je préférerais que nous l'évitions. Autre chose est le débat sur la possibilité ou la nécessité d'une justice sociale, ou sur la gratuité en économie.

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Liber a écrit:
Janus a écrit:
Ce n’est donc pas en se réfugiant au "centre" - soit ni à gauche, ni à droite – qu’on est libre, mais en s’engageant dans une direction bien précise.

Sans aller jusque là, j'estime libre celui qui est lucide sur les solutions proposées à gauche ou à droite, et sur les tactiques politiciennes. Donc, ne pas prendre pour argent comptant telle ou telle affirmation parce qu'elle émane de notre camp, mais la vérifier par des analyses. Ainsi, dire par exemple que le gouvernement Ayrault est plus cher que le gouvernement Fillon I, est faux, parce que celui-ci compta d'abord 15 ministres, avant d'être élargi à 35. Le gouvernement actuel coûte 25% de moins, selon l'AFP, que le gouvernement Fillon post-législatives 2007. Voilà un exemple de ce que j'appelle la probité dans l'analyse. Autre exemple avec la crise, qu'on attribue aux Etats, alors qu'elle est due à un endettement privé. Sarkozy a dans le même ordre d'idées mélangé la crise grecque et la crise espagnole, la première provenant d'un double endettement public/privé, la seconde d'un endettement uniquement privé. En effet, les comptes de l'Etat espagnol d'avant la crise étaient bons. Il n'y avait pas non plus lieu de critiquer la gauche espagnole, puisqu'elle n'a fait que continuer la politique du tout immobilier d'Aznar. Un double mensonge donc. Il est évident qu'il faut avoir du temps à perdre pour analyser tous les mensonges de nos hommes politiques (ils ne font que ça, mentir). La médiocrité de la politique doit beaucoup à cette habitude du mensonge. Il semble toutefois que les électeurs réclament cette hypocrisie. Mais sur ce forum dédié à la philosophie, donc en partie à la recherche de la vérité, je préférerais que nous l'évitions. Autre chose est le débat sur la possibilité ou la nécessité d'une justice sociale, ou sur la gratuité en économie.

Sauf que c'est avant d'avoir choisi un quelconque camp que notre mental est pour ainsi dire encore en terrain "vierge", sans a priori, encore susceptible de neutralité et d'objectivité. Et c'est à un certain moment de maturité politique qu'on va faire son choix pour un camp plutôt que l'autre, avec interventions inconscientes de motivations diverses, plus ou moins raisonnées et objectives, mais plus ou moins aussi parasitées par des affects (phénomène de séduction) qui vont nous conduire à choisir un camp plutôt que l'autre. D'autant plus que nous sommes dans un domaine politico-économique très vaste où interfèrent un nombre infini de théories et d'inconnues, de projections dans l'avenir, etc.... Mais quel que soit son choix, chacun est persuadé d'avoir fait le plus intelligent et le plus lucide (sauf à manquer d'assurance, comme chez les plus indécis ou les plus influençables), d'avoir donc emprunté une démarche philosophique.
Enfin bref, vos exemples et vos chiffres, faits d'interprétations subjectives, semblent très convaincants pour vous, mais pas du tout pour d'autres. Car dans l'immense éventail d'interprétations possibles, offertes par la vie économique et politique, des milliers de personnes pourraient vous démontrer l'inverse : et chacun considérera que le camp opposé est dans le mensonge ....

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En somme, vous justifiez précisément l'esprit partisan que vous semblez combattre.

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Janus a écrit:
Enfin bref, vos exemples et vos chiffres, faits d'interprétations subjectives

En aucun cas. Ces chiffres n'ont rien de subjectif. Vous pouvez certes les contredire, d'ailleurs faites-le, on verra après si vous avez raison. Contredisez que ce calcul erroné repris par Euterpe consiste à comparer le premier gouvernement Ayrault avec le Fillon pré-législatives.

Car dans l'immense éventail d'interprétations possibles, offertes par la vie économique et politique, des milliers de personnes pourraient vous démontrer l'inverse : et chacun considérera que le camp opposé est dans le mensonge ....

Là je suis d'accord, mais il n'y a rien d'objectif. Or, les chiffres de l'Etat espagnol sont objectifs, vous ne pouvez pas dire que l'Espagne avait une situation financière dégradée avant la crise. L'analyse est possible, parfois elle donne raison aux uns, parfois aux autres. Peu importe. Je ne défends pas la gauche, je ne fais que corriger les erreurs (je vous fais grâce du mot mensonge) et les approximations, qui viennent surtout du camp opposé, évidemment. Par exemple, je n'ai pas critiqué la hausse de salaire de 170% de Sarkozy. Je ne critique que ce qui est faux. Je suis pour autant à gauche politiquement. Il est possible d'être à la fois objectif, lucide, et engagé en politique.

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Je précise cependant : j'ai dit que l'interprétation sur les chiffres était subjective, pas les chiffres. Encore que même les chiffres communiqués en matière politique dissimulent bien des mensonges de la part des gouvernants, entre les chiffres officiels et les chiffres réels, puis ce qu'en fait la presse, etc.... Mais pardonnez mon peu d'enthousiasme pour entrer dans les commentaires sur ces chiffres. Je préfère m'en tenir aux "grandes lignes", au fond, plutôt qu'à une guerre de chiffres.
Silentio a écrit:
En somme, vous justifiez précisément l'esprit partisan que vous semblez combattre.
Alors c'est sans doute que je me suis mal expliqué, car j'ai justement plus voulu expliquer que justifier, mais avec une dose, sans doute, de résignation.
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