Nietzsche remonte très en amont de l'histoire. La "moralité des mœurs" est loin de n'être abordée qu'aux temps du christianisme. Dans Aurore , on peut lire sur la moralité des mœurs :
Nietzsche prend en compte l'ensemble de l'histoire de l'humanité, telle qu'il la connaissait à l'époque, divisée essentiellement entre Occident et Orient. Et la religion n'est pas concernée dans un premier temps par cette dualité créancier/débiteur, c'est le christianisme qui va l'idéaliser.
Dernière édition par Liber le Mer 13 Juin 2012 - 16:56, édité 1 fois
Que l'on ne juge pas à la légère la force que l'humanité a dépensée là pendant des milliers d'années et surtout pas l'effet que produisaient ces incessantes réflexions sur les usages ! Nous voici arrivés sur l'immense terrain de manœuvre de l'intelligence : non seulement les religions s'y développent et s'y achèvent, mais la science, elle aussi, y trouve ses précurseurs vénérables, quoique terribles encore ; c'est là que le poète, le penseur, le médecin, le législateur ont grandi ! (§ 40)
Nietzsche prend en compte l'ensemble de l'histoire de l'humanité, telle qu'il la connaissait à l'époque, divisée essentiellement entre Occident et Orient. Et la religion n'est pas concernée dans un premier temps par cette dualité créancier/débiteur, c'est le christianisme qui va l'idéaliser.
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