papillon a écrit: Le rêve n'est pas le propre de l'homme. Les chiens rêvent, les chats rêvent, et peut-être les crevettes rêvent d'activités de crevettes. Le rêve a bien plus une fonction biologique encore à élucider. Nietzsche et Freud n'avaient certainement pas d'animaux de compagnie.
Peut-être une piste avec les travaux de Michel Jouvet ? Extrait d'une interview dans science et avenir :
Prenez une carpe de 60 ans, son cerveau se divise encore. Chez les homéothermes au contraire, passé le 2e jour pour le raton et le chaton, et le 3e mois pour l'homme, toutes les cellules nerveuses cessent de se diviser. Autrement dit, chez les animaux à sang chaud, il n'existe aucun système neuronal d'entretien des données héréditaires contenues dans les cellules nerveuses. D'où mon hypothèse que le sommeil paradoxal aurait pour fonction de relayer la neurogenèse, en assurant la programmation génétique de l'individu. Non pas la programmation des comportements instinctifs de l'espèce, qui sont mis en place une fois pour toutes lors de la neurogenèse, mais celle des comportements spécifiques de l'individu. Les rêves seraient des moments de reprogrammations génétiques de l'individu, qui maintiendraient fonctionnels les circuits synaptiques responsables de son hérédité psychologique, celle qui est responsable de ses réactions idiosyncrasiques.
(http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/savenir/jouvet/jouvet.php)
Zingaro a écrit: Merci Vangelis !
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/capsules/histoire_bleu05.html
Au bout d’un certain temps, on peut articuler entre eux les nouveaux faits observés et formuler une nouvelle théorie. Dans ce cas-ci, la nouvelle théorie affirme que, contrairement à ce que l’on croyait, la neurogenèse dans certaines régions du cerveau des primates n’a pas seulement lieu au cours du développement, mais perdure tout au long de la vie.
Dernière édition par Zingaro le Dim 11 Aoû 2013 - 2:19, édité 1 fois