cyr a écrit: Je ne peux pas raisonnablement prétendre « faire » de la philosophie parce que je n'essaie pas tellement de lire ou de comprendre rigoureusement. Je lis comme une personne qui voudrait entrer dans une histoire, pour rêver ; et qui en même temps apprécie la mise en ordre de ce qui se présente chez lui, de manière confuse et désordonnée. J'aime ce rapport thérapeutique (contre l'angoisse) et songeur (pour éveiller l'imagination).
Il est possible que ce ne soit pas une façon "orthodoxe" de lire la philosophie. Est-ce gr
âve ? Bien sûr, si l'on doit passer une agrégation en philosophie, il faut rester dans les clous, avoir une lecture savante. Mais, n'a-t-on pas le droit de trouver ce qui nous est nécessaire lorsqu'on lit quelque chose, que ce soit de la poésie, un roman, de la philosophie ? Aucun lecteur ne lit un texte comme un autre. On lit comme on est, avec notre esprit plus ou moins cartésien, plus ou moins rêveur, plus ou moins organisé.
En tout cas, votre façon de lire me plaît.