Vous avez raison, j'ai relu quelques poèmes en vrac de Ronsard, Lamartine ("Le lac")... Et je n'avais pas pensé à la différence entre Carpe Diem et l'épicurisme... Sur le "coup de foudre", il me semble que le tout premier déclencheur est la vision, la rencontre visuelle avec l'autre sans pour autant le connaître plus profondément de l'intérieur. On ne fait confiance inconsciemment qu'à nos sens sans y mettre la moindre réflexion, on est envahi par les sentiments, et ces derniers sont bien souvent trompeurs... Il me semble (sans en être sûr) que l'idée que je cherche à formuler serait qu'il ne faut pas renier ses sentiments, cependant il faut s'en méfier car ils défient la logique et peuvent nous amener à notre propre destruction, particulièrement quand ils sont poussés à l'extrême (c'est d'ailleurs l'hypothèse d'Aristote : il faut que le sentiment de haine augmente pour qu'une vengeance puisse s'accomplir, plus les sentiments sont forts plus on tend vers une mise en action qui pourrait s'avérer être regrettable après réflexion) : la passion, le coup de foudre me semblent être liés à des émotions fortes, ne seraient-elles pas sans danger ?
Il faut que je me renseigne plus en avant sur le sujet, notamment en allant chercher du coté d'Horace... Merci de m'avoir transmis cette idée...
Il faut que je me renseigne plus en avant sur le sujet, notamment en allant chercher du coté d'Horace... Merci de m'avoir transmis cette idée...