Eunomia a écrit:Oui, on ne peut servir deux maîtres, n’est-ce pas.
Exactement :)
Eunomia a écrit:Vous pouvez justifier cette analyse différemment, et par le texte. Le libéralisme se fonde sur le respect du droit, pourquoi ne pas évoquer les références aux accords d'Helsinki et aux droits de l'Homme?
Justement, le jugement du pape ne transparaît pas dans ce texte. Sa position n’est pas anticommuniste, mais pour la paix. Il prend grand soin de ne pas évoquer la liberté de conscience qui pourrait le placer du point de vue communiste, dans le bloc opposé.
Eunomia a écrit:Oui, mais un message de neutralité, de paix.
Par incompétence :D C'est sans doute vrai, mais je ne peux m'empêcher malgré tout de voir ce texte comme un pur fruit de la "realpolitik vaticane" pour reprendre votre expression ; et je tendrais à dire que la recherche de la paix n'épuise pas les objectifs de cette politique : puisque l'anticommunisme du Vatican, et de Jean-Paul II en particulier, me semble premier.
Je veux dire que les références au droit, le vocabulaire neutre, la mise en avant de la "paix"... me semblent être surtout comme des accidents, des moyens de s'opposer à l'URSS et à sa réussite.
Je ne suis pas sûr que la Paix à tout prix soit catholiquement préférable à la défense de la vérité. (Je sais que de nos jours l'Église fait un peu doublon avec l'ONU, mais bon...)
Il me semble que Jean-Paul II était très malin.
Eunomia a écrit:Déformation estudiantine !
:lol: