Vous assumez le choix d'exclure la pensée de la réalité, afin de "simplifier la formulation de la réponse".
Votre logique est parfaitement claire. Vous considérez que le fruit de la pensée n’existe pas en réalité tant qu'il ne possède pas de lien avec elle.
Ce choix est ancien, de séparer le sujet (la pensée) de l'objet (la réalité). Il est par exemple à la base de la définition du domaine scientifique.
La science est un objet, un outil au service d'un sujet représenté par notre conscience. La peur de l'absence d'une (bonne) conscience est ancienne : "Science sans conscience..."
Avez-vous remarqué que votre logique était d'ordre scientifique ? Une théorie n'est valable que par sa cohérence avec la réalité.
Vous reconnaissez par ailleurs que la pensée puisse faire partie de la réalité.
Dans ce cas, votre "éléphant transparent aux pattes de velours" existe. Il n'est pas le néant.
Il existe comme un fruit de votre pensée, puis comme son expression écrite et enfin par la trace laissée dans ma mémoire, par exemple.
Pensez-vous avoir créé cette image ad nihilo, ou par hasard, sans aucun lien avec vous, votre mémoire, vos sentiments, vos sens ?
"Éléphant" et "transparent" associés ne représentent-ils pas une antinomie poétique ? "Pattes de velours" n'appelle-t-il pas à s'imaginer un chat, pour créer le même effet ?
Nous ne sommes plus ici dans le domaine scientifique, mais dans une réalité bien plus ouverte dont fait partie le domaine littéraire, celui qui a créé l'association "pattes de velours" stockée dans votre mémoire lors de sa première vision ou écoute.
La théorie n'est plus à rattacher à une réalité, mais elle en vient. Nous sommes dans le sens temporel contraire.
Pour vous, votre pensée précède-t-elle la réalité ? En est-elle issue ?
Voyez-vous votre pensée à l'extérieur de la réalité ou bien à l'intérieur ?
Quant à moi, je vois les deux ensemble, un paradoxe à la hauteur de la réalité et de la pensée elle-même.
Votre logique est parfaitement claire. Vous considérez que le fruit de la pensée n’existe pas en réalité tant qu'il ne possède pas de lien avec elle.
Ce choix est ancien, de séparer le sujet (la pensée) de l'objet (la réalité). Il est par exemple à la base de la définition du domaine scientifique.
La science est un objet, un outil au service d'un sujet représenté par notre conscience. La peur de l'absence d'une (bonne) conscience est ancienne : "Science sans conscience..."
Avez-vous remarqué que votre logique était d'ordre scientifique ? Une théorie n'est valable que par sa cohérence avec la réalité.
Vous reconnaissez par ailleurs que la pensée puisse faire partie de la réalité.
Dans ce cas, votre "éléphant transparent aux pattes de velours" existe. Il n'est pas le néant.
Il existe comme un fruit de votre pensée, puis comme son expression écrite et enfin par la trace laissée dans ma mémoire, par exemple.
Pensez-vous avoir créé cette image ad nihilo, ou par hasard, sans aucun lien avec vous, votre mémoire, vos sentiments, vos sens ?
"Éléphant" et "transparent" associés ne représentent-ils pas une antinomie poétique ? "Pattes de velours" n'appelle-t-il pas à s'imaginer un chat, pour créer le même effet ?
Nous ne sommes plus ici dans le domaine scientifique, mais dans une réalité bien plus ouverte dont fait partie le domaine littéraire, celui qui a créé l'association "pattes de velours" stockée dans votre mémoire lors de sa première vision ou écoute.
La théorie n'est plus à rattacher à une réalité, mais elle en vient. Nous sommes dans le sens temporel contraire.
Pour vous, votre pensée précède-t-elle la réalité ? En est-elle issue ?
Voyez-vous votre pensée à l'extérieur de la réalité ou bien à l'intérieur ?
Quant à moi, je vois les deux ensemble, un paradoxe à la hauteur de la réalité et de la pensée elle-même.