Portail philosophiqueConnexion

Bibliothèque | Sitographie | Forum

Philpapers (comprehensive index and bibliography of philosophy)
Chercher un fichier : PDF Search Engine | Maxi PDF | FreeFullPDF
Offres d'emploi : PhilJobs (Jobs for Philosophers) | Jobs in Philosophy
Index des auteurs de la bibliothèque du Portail : A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z

Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

power_settings_newSe connecter pour répondre
+3
Vangelis
louispascal
Syst.
7 participants

descriptionConsistance des affirmations invérifiables et irréfutables. - Page 11 EmptyRe: Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

more_horiz
Crosswind a écrit:
si je multiplie 2 par 4, je n'obtiens pas le même résultat que si je multiplie 4 par 2, dans certains cas.

Il me semble que cette affirmation est fausse.
La multiplication des nombres réels est toujours une opération commutative à ce que je sache.
Auriez-vous un contre-exemple ?

descriptionConsistance des affirmations invérifiables et irréfutables. - Page 11 EmptyRe: Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

more_horiz
Syst. a écrit:
Crosswind a écrit:
si je multiplie 2 par 4, je n'obtiens pas le même résultat que si je multiplie 4 par 2, dans certains cas.

Il me semble que cette affirmation est fausse.
La multiplication des nombres réels est toujours une opération commutative à ce que je sache.
Auriez-vous un contre-exemple ?


Ce n'est pas l'affirmation mais l'exemple qui est faux. Mais vous avez "raison" sur le principe de la [édition : il fallait bien sûr lire "commutativité" et non pas "non-commutativité" cela va de soi] des nombres réels. Cela dit, il existe au moins un système dans lequel la commutativité est remise en cause. Pour un mathématicien, c'est facile à trouver. Mais quoi qu'il en soit, quoi que l'on multiplie, on le multiplie et mon exemple ne déroge pas à la règle ! Mais dans certains cas, cela ne peut se faire que dans un sens pour une solution donnée. A*B n'équivaut pas toujours à B*A dans son résultat. OR pour certaines personnes ce fait ne peut être logique.

Dernière édition par Crosswind le Sam 9 Aoû 2014 - 9:19, édité 1 fois

descriptionConsistance des affirmations invérifiables et irréfutables. - Page 11 EmptyRe: Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

more_horiz
Si vous voulez dire qu'il existe des idées fausses qui sont considérées par beaucoup comme des vérités évidentes, vous auriez pu choisir un meilleur exemple, comme l'idée de l'existence d'un temps absolu ou l'idée que le darwinisme implique le darwinisme social (spencerisme).
Si quelqu'un dit que la multiplication de A par B est toujours égal à la multiplication de B par A, il faut d'abord lui demander ce que sont A et B. S'il dit que A et B sont des objets mathématiques quelconques il a tort et il suffit de lui donner un contre-exemple pour le lui prouver. S'il répond qu'il s'agit de nombres il faut lui demander ce qu'il appelle un nombre. Si par "nombres" il englobe les nombres hypercomplexes son affirmation est fausse. Mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui disait que la non commutativité de ces nombres est illogique (non plus quelqu'un disant que la multiplication de nombres hypercomplexes est commutative). En général quand les gens parlent de "nombres" ils parlent des nombres réels et ils ont alors bien raison de dire que la multiplication d'un nombre par un autre est commutative.

descriptionConsistance des affirmations invérifiables et irréfutables. - Page 11 EmptyRe: Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

more_horiz
Crosswind a écrit:
louispascal a écrit:
La croyance que sa propre pensée indépendante et libre existe est un choix pas du tout évident, un acte d'émancipation qui est l'unique fondement de la logique individuelle. Du moins c'est mon avis.

Est-il bien correct d'énoncer :

1) "je choisis"  ; la possibilité de choisir suppose une certaine forme de libre arbitre ;
2) "de croire"  ; une croyance, est-ce réellement un choix ? ;
3) "ma pensée indépendante et libre" ; une pensée indépendante et libre me fait penser à une forme de libre arbitre.

Vous énoncez, selon moi, une boucle : je possède mon libre arbitre, ce qui me permet de déduire que j'en suis doté.

Dans le cas ou tout cela ne serait pas correct, ça n'a aucune importance. Toutes vos remarques sont vraies, boucle comprise. Ou fausses, peu importe. Parce que justement, ce n'est pas négociable, c'est strictement privé, intime, détaché et libre. Ma liberté de pensée est la seule chose irréfutable pour moi. Pour vous, c'est comme vous voulez.

descriptionConsistance des affirmations invérifiables et irréfutables. - Page 11 EmptyRe: Consistance des affirmations invérifiables et irréfutables.

more_horiz
Crosswind a écrit:
Mais vous avez "raison" sur le principe de la non-commutativité des nombres réels.

Vous avez encore mal lu, Syst dit tout le contraire.

En fait que vous ayez des interlocuteurs ou pas, ce n'est pas votre problème. Le vôtre c'est d'alimenter le doute au delà du raisonnable pour une seule et unique raison, qui est de faire passer votre idée. Vous parlez des mathématiques ? Vous omettez nombre d'informations comme l'a souligné Syst. Vous parlez de logique en mathématique, mais avez-vous seulement idée du rapport entre les deux ? Et pour couronner le tout vous voudriez que nous acceptions le fait que ces deux sciences aient un rapport privilégié avec le réel sans que vous nous en fassiez la démonstration ! Parce que votre but est là, en revenir à votre être imaginaire qui n'a de prise sur rien.

Je vous rappel à l'éditorial du forum que vous êtes censé avoir lu :
Éditorial a écrit:
Il est naturel d'avoir des opinions, et il n'est pas question de les interdire, plutôt les éclairer quand cela est possible. Mais l'administration de ce forum veillera à ce qu'aucun membre ne s'arroge le droit d'épancher ses opinions au seul motif qu'il en a. Le critère est simple et infaillible. Il y a deux types d'opinants : pour les premiers, une opinion se rapporte nécessairement à quelque chose ; pour les deuxièmes, elle se rapporte nécessairement au quelqu’un qui l’a. Ceux-ci ne s'intéressent qu'à eux-mêmes (au seul fait que c'est eux qui ont une opinion, peu leur importe à propos de quoi ; plus exactement, peu leur importe la nature de ce à propos de quoi ils énoncent une opinion) ; ceux-là s'intéressent aux choses mêmes. Est-il besoin de préciser lesquels n'auront pas leur place dans ce forum ?
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
power_settings_newSe connecter pour répondre