Bonjour,
Je lis dans Le Point références n° 52 ("Aux origines de la méditation" - Juillet-août 2014) cet extrait du Phédon (80e-81a) de Platon :
Si j'interprète bien, Platon oppose Socrate, croyant en l'immortalité de l'âme, à "la plupart des gens" qui penseraient que l'esprit périt avec le corps...
Qu'en était-il véritablement en ce temps-là ?
Je me serais plutôt attendu à ce que, dans la Grèce de cette époque comme dans la plupart des sociétés, "la plupart des gens" adhèrent à la croyance traditionnelle en une âme survivant au corps, et non pas seulement des philosophes.
Je lis dans Le Point références n° 52 ("Aux origines de la méditation" - Juillet-août 2014) cet extrait du Phédon (80e-81a) de Platon :
Socrate
- Mais l'âme, elle, invisible, qui s'élance vers un autre lieu pareil à elle, noble, pur, invisible, qui s'élance vers l'Invisible véritable, Hadès pour le nommer, le dieu bon et sage chez qui, s'il plaît au dieu, mon âme devra bientôt aussi aller ?
Il faudrait croire que cette âme-là, telle que nous venons de la décrire, avec une pareille nature, n'est pas plutôt séparée du corps qu'elle se disperse entièrement et périt, comme l'affirment la plupart des gens ?
On est bien loin du compte... Voici plutôt ce qu'il en est.
Si j'interprète bien, Platon oppose Socrate, croyant en l'immortalité de l'âme, à "la plupart des gens" qui penseraient que l'esprit périt avec le corps...
Qu'en était-il véritablement en ce temps-là ?
Je me serais plutôt attendu à ce que, dans la Grèce de cette époque comme dans la plupart des sociétés, "la plupart des gens" adhèrent à la croyance traditionnelle en une âme survivant au corps, et non pas seulement des philosophes.