Bonjour, je suis actuellement en classe de terminale S, et pour les vacances notre professeur de philo nous a donné une explication de texte (la première de l'année) et je voudrais savoir si ce que j'ai fait pour l'instant est correct ou non, car je pense que je fais beaucoup de paraphrase et je ne sais pas comment faire pour l'éviter...
Donc le texte est de Merleau Ponty, avec pour thèmes l'inconscient, le conscient ; la matière et l'esprit. On a 3 arguments :
_"Cela voulait dire qu'aucune conduite n'est, dans l'homme, le simple résultat de quelque mécanisme corporel, qu'il n'y a pas, dans le comportement, un centre spirituel et une périphérie d'automatisme, et que tous nos gestes participent à leur manière à cette unique activité d'explicitation et de signification qui est nous-mêmes."
_"Avec la psychanalyse, l'esprit passe dans le corps comme inversement le corps passe dans l'esprit".
_ "il fallait introduire quelque chose entre l'organisme et nous-mêmes comme suite d'actes délibérés, de connaissances expresses." (dernier argument qui est aussi la thèse de l'auteur)
J'ai donc commencé mon développement :
La première phrase du texte est une citation de Freud, Merleau-Ponty va s'appuyer sur cette citation pour énoncer son premier argument : "aucune conduite n'est dans l'homme, le simple résultat de quelque mécanisme corporel. Merleau-Ponty avance ici que le corps et l'esprit sont liés, ils ne peuvent être dissociés ; il cherche ainsi à établir les base de sa thèse : la vie anonyme du corps est en osmose avec la vie officielle de la personne. Il va ensuite donner un exemple, celui du sexe et du corps. Il note que lorsque nous employons le mot sexe ou corps c'est pour parler de l'appareil localisable ou la masse de matière et affirme alors que d'après son dernier argument on ne peut plus les employer pour les définir comme ça.
Mais je ne pense pas que ce soit correct...
Et une dernière chose, je ne comprends pas les phrases suivantes :
"Ni cause, ni simple instrument, ils sont le véhicule, le point d'appui, le volant de notre vie. Aucune des notions que la philosophie avait élaborées, - cause, effet, moyen, fin, matière, forme, - ne suffit pour penser leur relation du corps à la vie totale, son embrayage sur la vie personnelle ou l'embrayage de la vie personnelle sur lui."
et dans la thèse, la partie : "comme suite d'actes délibérés, de connaissances expresses"
merci d'avance,
cordialement
"Les faits psychiques ont un sens" écrivait Freud [...]. Cela voulait dire qu'aucune conduite n'est, dans l'homme, le simple résultat de quelque mécanisme corporel, qu'il n'y a pas, dans le comportement, un centre spirituel et une périphérie d'automatisme, et que tous nos gestes participent à leur manière à cette unique activité d'explicitation et de signification qui est nous-mêmes. [...] On ne peut donc plus parler du sexe en tant qu'appareil localisable ou du corps en tant que masse de matière comme d'une cause dernière. Ni cause, ni simple instrument, ils sont le véhicule, le point d'appui, le volant de notre vie. Aucune des notions que la philosophie avait élaborées, - cause, effet, moyen, fin, matière, forme, - ne suffit pour penser leur relation du corps à la vie totale, son embrayage sur la vie personnelle ou l'embrayage de la vie personnelle sur lui. [...] Avec la psychanalyse, l'esprit passe dans le corps comme inversement le corps passe dans l'esprit. [...] Pour rendre compte de cette osmose entre la vie anonyme du corps et la vie officielle de la personne, qui est la grande découverte de Freud, il faillait introduire quelque chose entre l'organisme et nous-mêmes comme suite d'actes délibérés, de connaissances expresses.
Donc le texte est de Merleau Ponty, avec pour thèmes l'inconscient, le conscient ; la matière et l'esprit. On a 3 arguments :
_"Cela voulait dire qu'aucune conduite n'est, dans l'homme, le simple résultat de quelque mécanisme corporel, qu'il n'y a pas, dans le comportement, un centre spirituel et une périphérie d'automatisme, et que tous nos gestes participent à leur manière à cette unique activité d'explicitation et de signification qui est nous-mêmes."
_"Avec la psychanalyse, l'esprit passe dans le corps comme inversement le corps passe dans l'esprit".
_ "il fallait introduire quelque chose entre l'organisme et nous-mêmes comme suite d'actes délibérés, de connaissances expresses." (dernier argument qui est aussi la thèse de l'auteur)
J'ai donc commencé mon développement :
La première phrase du texte est une citation de Freud, Merleau-Ponty va s'appuyer sur cette citation pour énoncer son premier argument : "aucune conduite n'est dans l'homme, le simple résultat de quelque mécanisme corporel. Merleau-Ponty avance ici que le corps et l'esprit sont liés, ils ne peuvent être dissociés ; il cherche ainsi à établir les base de sa thèse : la vie anonyme du corps est en osmose avec la vie officielle de la personne. Il va ensuite donner un exemple, celui du sexe et du corps. Il note que lorsque nous employons le mot sexe ou corps c'est pour parler de l'appareil localisable ou la masse de matière et affirme alors que d'après son dernier argument on ne peut plus les employer pour les définir comme ça.
Mais je ne pense pas que ce soit correct...
Et une dernière chose, je ne comprends pas les phrases suivantes :
"Ni cause, ni simple instrument, ils sont le véhicule, le point d'appui, le volant de notre vie. Aucune des notions que la philosophie avait élaborées, - cause, effet, moyen, fin, matière, forme, - ne suffit pour penser leur relation du corps à la vie totale, son embrayage sur la vie personnelle ou l'embrayage de la vie personnelle sur lui."
et dans la thèse, la partie : "comme suite d'actes délibérés, de connaissances expresses"
merci d'avance,
cordialement