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Conscience vs Connaissance.

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Don Quichotte
Montaignien
Agrid
7 participants

descriptionConscience vs Connaissance. - Page 6 EmptyRe: Conscience vs Connaissance.

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Vous présentez le langage comme la capacité supérieure de l'homme... Cependant, il est possible d'apprendre et de retenir sans que cet apprentissage passe par des mots (apprentissage visuel ou kinesthésique). Et il est curieux de vouloir construire la conscience de l'homme en opposition à celle de l'animal... Un chat peut bouder, et pour des raisons qui rendent sur le moment son comportement très cohérent en ce qu'il perçoit son existence et les actes de son esprit - ce qui est physiquement possible au vu de nos structures cérébrales communes. Cependant, la seconde définition que vous proposez fournit de nombreux éléments de réponse, l'exercice d'une faculté implique qu'elle soit orientée, et la question serait éventuellement : fait-on ce choix de manière consciente ?
J'ose imaginer qu'un être pense à partir du moment où l'action lui apparaît comme impossible ou tout du moins sujette à condition, et que cette orientation est le fruit du milieu et de la constitution de la personne. A partir du moment où on obtient ce que l'on veut, la connaissance apparaît très certainement comme une perte de temps que ce soit de soi ou du reste, la perception du caractère utile de l'action ou de l'objet suffit. En physique on appelle cela le principe de moindre action.

T.Rex, j'ai pris la liberté de remettre en forme l'ensemble de vos messages (sauf ceux de votre présentation) parce que l'espacement extrême de chaque proposition rend pénible la lecture et d'autant plus difficile le suivi de la discussion. Si le modèle que vous avez suivi jusqu'ici vous convient mieux pour la rédaction, au moment de poster vos messages veuillez respecter ce format - qui n'empêche pas de distinguer des paragraphes lorsque c'est nécessaire, simplement, une phrase n'équivaut pas à un paragraphe et il n'y a pas lieu de sauter systématiquement une ligne entre chaque phrase, ni non plus d'ailleurs entre chaque paragraphe. Zingaro.

descriptionConscience vs Connaissance. - Page 6 EmptyRe: Conscience vs Connaissance.

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Je voulais répondre sur le lien proposé par CrossWind, mais je crains que nous y soyons également hors sujet :|.

T. Rex a écrit:
Vous présentez le langage comme la capacité supérieure de l'homme... Cependant, il est possible d'apprendre et de retenir sans que cet apprentissage passe par des mots (apprentissage visuel ou kinesthésique).

Les animaux n'ont que cette possibilité d'apprentissage. Nous l'avons également et nous l'utilisons bien plus que nous le pensons, probablement même pour des activités intellectuelles. Cependant, êtes-vous certain que nous en avons conscience ? Vous rappelez-vous comment vous avez appris à dire bonjour, à marcher, à téléphoner, à payer dans un supermarché ? Nous avons une appréhension du temps à l'occidentale (Cf. T. Hall), nous ne saurions pas détailler comment nous l'avons apprise et nous n'en avons pas conscience... et dans ce sens nous n'en avons pas connaissance non plus. Nous devons distinguer les connaissances partagées par le langage, de celles que nous apprenons par mimétisme, car ces dernières (qui sont aussi des connaissances), nous ne savons pas en parler, il faut que quelqu'un nous le montre et nous l'enseigne. En parallèle, nous nous souvenons de certaines choses que nous avons apprises par mimétisme, c'est parce que nous leur avons associé des pensées, des connaissances... et nous en avons alors conscience, nous savons en parler. Lorsque nous marchons, activité apprise par mimétisme, nous pouvons penser à autre chose ou encore "nous regarder marcher" et associer des pensées à cette activité. C'est parce que nous associons ces pensées, je marchais à tel moment, que nous en avons conscience, que nous pourrons (éventuellement) nous en souvenir.

T. Rex a écrit:
Et il est curieux de vouloir construire la conscience de l'homme en opposition à celle de l'animal...

Les biologistes considèrent que les animaux n'ont pas de conscience... c'est sans doute partiellement faux, probablement les animaux ont-ils une conscience primitive par rapport à la nôtre... Mais cela signifie surtout que nous avons encore moins de connaissances sur la conscience animale que sur la nôtre. Nous ne pouvons que faire des suppositions sur la leur, comment en tirer alors des certitudes ? Éventuellement, l'exercice inverse pourrait être intéressant, mais il ne nous permettra pas de répondre à la question.
T. Rex a écrit:
Un chat peut bouder, et pour des raisons qui rendent sur le moment son comportement très cohérent en ce qu'il perçoit son existence et les actes de son esprit - ce qui est physiquement possible au vu de nos structures cérébrales communes.

Bouder est un comportement (encore que je n'ai jamais vu de chat bouder) que nous pouvons observer, que pouvons-nous en déduire sur les activités cérébrales associées ? Par ailleurs, un chat ne peut pas percevoir un concept abstrait, l'existence est un concept abstrait, comme la vie, la mort... Pour avoir connaissance de concepts abstraits, il faut pouvoir apprendre des choses que nous ne percevons pas... Je ne vois pas comment sans le langage...
T. Rex a écrit:
Cependant, la seconde définition que vous proposez fournit de nombreux éléments de réponse, l'exercice d'une faculté implique qu'elle soit orientée, et la question serait éventuellement : fait-on ce choix de manière consciente 

J'ose imaginer qu'un être pense à partir du moment où l'action lui apparaît comme impossible ou tout du moins sujette à condition, et que cette orientation est le fruit du milieu et de la constitution de la personne. A partir du moment où on obtiens ce que l'on veut, la connaissance apparaît très certainement comme une perte de temps que ce soit de soi ou du reste, la perception du caractère utile de l'action ou de l'objet suffit. En physique on appelle cela le principe de moindre action.

Je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire par "orientée"...
 
Je pense qu'il faudrait distinguer les différentes activités cérébrales et les différents types de connaissances qu'elles utilisent. Je dirais que nous savons raisonner, apprendre (des choses intellectuelles), deux types de réflexion (reproduire un comportement intellectuel et faire des choix)... Nous faisons des choix lorsque nous ne savons pas "quoi faire" et dans ce cas nous réfléchissons, ce qui peut sans doute et parfois conduire à raisonner. Nous avons généralement conscience de ces actes de notre esprit. Mais, nous pouvons avoir conscience de pensées qui nous viennent spontanément à l'esprit... lorsqu'elles sont associées à nos activités, ce que nous faisons. Toutes ces activités dont nous avons conscience sont spécifiques à l'être humain car elles sont impossibles sans les mots du langage.
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