hokousai a écrit:Vous devriez dire : persévérer dans l'exister/in existendo implique d'augmenter ou de diminuer notre puissance d'agir.
Ça devient cocasse...
Euterpe a écrit:bien entendu, ça ne se commande pas : chacun fait ce qu'il peut en fonction de sa puissance d'être...
Autrement dit, chacun est susceptible de diminuer ou d'augmenter sa puissance d'agir en cherchant à persévérer dans son être, puisqu'il ne peut pas faire comme s'il n'avait pas de passions, comme s'il n'était pas affecté par des choses qui ne dépendent pas de lui mais dont il dépend.
Spinoza a écrit:Comme la Raison ne demande rien qui soit contre la Nature, elle demande donc que chacun s’aime lui-même, cherche l’utile propre, ce qui est réellement utile pour lui, appète tout ce qui conduit réellement l’homme à une perfection plus grande et, absolument parlant, que chacun s’efforce de conserver son être, autant qu’il est en lui. Et cela est vrai aussi nécessairement qu’il est vrai que le tout est plus grand que la partie.
Éthique IV, prop. 18 - scolie
Ce qui précède, c'est quoi ? Un gratin d'euphausiacés ?
hokousai a écrit:Cette distinction concerne l'acceptation du monde chez Spinoza et chez Nietzsche
Outre que je n'ai pas parlé de conatus chez Nietzsche, votre insistance inquiétante à répéter la même chose me laisse perplexe. Rien de ce que je vous ai fait remarquer ne relève d'un mystère insondable. « Lætitia est hominis transitio a minore ad majorem perfectionem ». Oui, ou non ? Or, je vous parle de la joie spinoziste comparée à l'amor fati. Bref, votre distinction ne concerne pas l'acceptation du monde, pas plus chez Nietzsche que chez Spinoza, ce que vous dites est hors-sujet. Le débat est clos.
Dernière édition par Euterpe le Sam 13 Aoû 2016 - 14:23, édité 1 fois