Oui, mais je suis coupable de m'enfoncer dans les passions tristes. Or, si l'homme ne choisit pas, s'il est déterminé, il n'en a pas moins une puissance : la raison. Et à charge pour l'homme de raisonner pour comprendre la détermination qui est la sienne. Et dès lors qu'il fait appel à la puissance de son entendement, il ne pourra commettre un crime. Celui qui commet un crime est une petite force d'âme, et il faut l'éliminer pour que la société soit sauvée.
Mais comme je vous l'ai dit, la question de la loi morale est assez complexe chez Spinoza, Kant y répond mieux il me semble.