encore une fois non, il ne s'agit pas ici de verser dans une critique de nos référencements réciproques pour nous disqualifier les uns les autres sur ce qui justifierait ou non notre participation, car si l'on ne rentre pas dans le débat sur la conscience par la même porte qu'un scientifique, cela n'en exclus pas pour autant un légitimité qui peut porter en elle des réponses indispensables pour la société...
l'ambition de vouloir remonter les couches successives qui étagent l'évolutivité de la conscience, uniquement par la voie de la matérialité des flux informatifs du cerveau n'est pas viable, car de fait cela dirige la recherche le dos tourné à la finalité naturelle de l'intelligence et de la volonté, qui est de positionner spirituellement (par relations réciproques, communications et sentiments) les individus face à face, ainsi faire de la recherche d'un hypothétique code de la conscience ce qui va définir notre correspondance avec le milieu de vie et avec les autres individus, ne fera au final que de réduire l'activité de "la conscience" à une fonctionnalité normative...
-comme ce qui peut advenir avec l'IA si l'éducation nationale conditionne les intelligences des élèves à n'être que des interfaces entre tel programme et tel autre.(entrée des encodages, apprentissage des occurrences en langage informatique)
-comme c'est déjà le cas aussi par certaines théorisations du comportement, où le sujet est conditionné à assumer une réactivité en lui proposant des modèles biopsychosociales...(théorisation de la pertinence des biais cognitifs)
ce que je veux défendre ici c'est la voie-x de l'analyse philosophique dans une question où l'intelligibilité scientifique réduit le champs de compréhension du réel à ses seuls critères d'évaluations, et la voie-x philosophique n'est pas seulement légitime, c'est une garantie de garder une liberté individuelle face aux technosciences qui utilisent "la matière humaine" comme "objet reconstructible"...
et voyez, l'on ne quitte pas le sujet car l'évaluation de la conscience passe aussi par une vision de l'intelligence réflexive qui peut à tout moment se poser des questions sur la finalité possible du savoir, qu'il soit issu de l'intelligibilité scientifique ou pas...