Bref, si vous voulez dire que l'existence du moi est problématique, vous devez suggérer que le moi est une illusion. Dans l'illusion, en effet, ce qui est en jeu n'est pas, directement, la perception mais, indirectement, la croyance en la possibilité d'une perception (Freud précisera : le désir de croire en une perception possible). D'où, tandis que tous les êtres sensibles sont susceptibles d'être victimes d'hallucination, seuls les êtres "pensants" (c'est-à-dire les hommes et "les êtres qui leur ressemblent"), en tant qu'ils sont capables d'avoir des croyances, peuvent être dits avoir des illusions. Raison pour laquelle l'illusion est compatible avec le doute ou l'hésitation, tandis que l'hallucination emporte adhésion sans réserve
C'est PhiPhilo qui est cité ci-dessus.
Illusion ou fiction ou réalité imaginaire du point vue culturel (théorie fausse du Monde 3), mais hallucination du point de vue psychobiologique/neuropsychologique (Mondes 1 et 2).