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La théorie sur la conscience de Dehaene en question

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11 participants

descriptionLa théorie sur la conscience de Dehaene en question - Page 74 EmptyRe: La théorie sur la conscience de Dehaene en question

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S'il vous plaît, Zeugme, ne répondez pas à Phiphilo. Vous le confortez dans son jeu destructeur, son agressivité permanente qui lui a fait s'en prendre avec un  insultant mépris à chacun des participants de ce forum, sa façon de polluer toute discussion en recopiant les mêmes extraits hors sujet de cours ou de conférence. 
Comme je l'ai déjà fait, je supplie les modérateurs de bien vouloir écarter ce trublion qui, quels que soient ses mérites par ailleurs, ne respecte aucune des règles qu'impose la participation à un forum et ne semble avoir pour but que d'empêcher tout échange cordial et constructif, que de décourager contributeurs et lecteurs.


...oui vous avez tout comprit clément dousset, mais combien il est désolant de s'apercevoir qu'une personne n'a plus le sens du bien commun qu'au travers son intention d'en faire une œuvre privée... 





[size=13]PS1 : le pauvre CD, dont j'ai déjà, a une ou deux reprises, souligné à la fois l'inculture abyssale, l'arrogance sans bornes et, tiens, comme c'est curieux, le caractère mécaniquement préformaté des répliques, bondit sur son ordinateur chaque fois que SON sujet est abordé par quiconque (que voulez-vous, le net est une sorte de panoptique benthamien !)[/size]

PS2 : revenons un instant, par-delà l'alliance naturelle des deux aspects (le versant théoricien et le versant technicien) de la même "machine à décerveler", pour parler comme Alfred Jarry, sur les propos (écrits, cela mérite d'être relevé, en français à peu près correct, donc compréhensible) du bigot scientiste. Lorsqu'il écrit "ne répondez pas à Phiphilo. Vous le confortez dans son jeu destructeur, son agressivité permanente qui lui a fait s'en prendre avec un insultant mépris à chacun des participants de ce forum, sa façon de polluer toute discussion en recopiant les mêmes extraits hors sujet de cours ou de conférence. Comme je l'ai déjà fait, je supplie les modérateurs de bien vouloir écarter ce trublion", deux choses sont à remarquer :
1 – il exhorte pathétiquement la machine à ne pas réagir à mes posts au motif que toute réaction me conforterait dans mon "jeu destructeur" : sur ce point, il a parfaitement raison ; je prends un plaisir immense, en effet, à détruire, par mon "agressivité permanente" des contributions qui se donnent pour philosophiques (quand ce n'est pas scientifiques) alors qu'elles ne sont, en réalité, que de pitoyables bavardages de comptoirs avant beuverie dans le meilleur des cas, après dans le pire ; j'éprouve dès lors une sorte de satisfaction du devoir accompli, devoir de protéger la philosophie contre toutes ces détestables contrefaçons, ce que fait, en somme, tout philosophe depuis plus de vingt-cinq siècles, c'est-à-dire depuis Socrate
2 – il supplie lâchement les modérateurs d'"écarter ce trublion" (étant donné l'image de lui-même que je lui renvoie, rien n'est plus naturel) qui, dit-il, "pollue[...] toute discussion en recopiant les mêmes extraits hors sujet de cours ou de conférence" ; voilà qui est parfaitement significatif : pour le Charbovari googlisé qui hante les bas-fonds de la culture (prétendument) scientifique, le trouble, la "pollution du débat" consiste à faire profiter le quidam, le lecteur Lambda (pas nos deux abrutis de service, cela va sans dire !) d'une culture générale (et pas seulement philosophique) patiemment acquise par une longue pratique professionnelle qui a pris, non seulement, le risque de se confronter à des publics réels et, le plus souvent, intransigeants et non à de simples fantômes digitaux comme le font nos deux hikikomori fatigués, mais aussi celui de s'afficher publiquement et en toute sincérité dans un blog qui constitue, n'en déplaise à nos Bouvard et à nos Pécuchet de caniveau, une base de réflexion que mes lecteurs intelligents (cela fait deux conditions impossibles à satisfaire pour nos sinistres duettistes) ont plutôt tendance à citer, à copier, voire à piller qu'à dénigrer.

descriptionLa théorie sur la conscience de Dehaene en question - Page 74 EmptyRe: La théorie sur la conscience de Dehaene en question

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Après ce divertissant intermède, reprenons notre examen philosophique de la nature de la conscience.


Or donc ... (suite de ...)

Cette possibilité essentielle de rendre-compte d'un comportement comme d'une action en en donnant une certaine description intentionnelle permet d'appréhender également l'aspect subjectif de l'intention dans la mesure où le compte-rendu peut toujours être fait pour soi-même, de manière réflexive, par l'agent qui est censé "savoir ce qu'il fait". En effet, aux "actions [intentionnelles par définition] s'applique un certain sens de la question "pourquoi ?". Ce sens est bien sûr celui dans lequel la réponse mentionne, si elle est positive, une raison d'agir. [...] On refuse toute application à cette question quand on répond : "je n'étais pas conscient(e) que je faisais cela". [...] Dès lors, dire qu'un homme sait qu'il fait X, c'est donner une description de ce qu'il a fait sous laquelle il le sait"(Anscombe, l'Intention, §§5-6). Or, et Elizabeth Anscombe fait, ici, directement référence à un des leitmotive de la philosophie de Wittgenstein, le mode de connaissance par soi-même de sa propre raison d'agir est tout à fait particulier en ce qu'il ne peut être confondu avec le mode de connaissance d'une cause de son propre mouvement. Wittgenstein remarque en effet qu'"une confusion s’installe ici entre raison et cause, à laquelle on est conduit par l’utilisation ambiguë du mot pourquoi […]. La proposition selon laquelle votre action a telle ou telle cause est une hypothèse qui est bien fondée si vous avez un certain nombre d’expériences qui, grosso modo, s’accordent à montrer que votre action est la conséquence régulière d’un certain nombre de conditions appelées causes de l’action, mais s’il s’agit de savoir la raison, il n’est plus nécessaire d’avoir un certain nombre d’expériences concordantes, et l’énoncé de votre raison n’est plus une hypothèse"(Wittgenstein, le Cahier Bleu, 15). Un comportement réputé intentionnel doit donc être imputé à un être doté de conscience et pas simplement de vie biologique, si et seulement si 1) ledit comportement peut faire l'objet d'une description intentionnelle objective au sens où nous l'avons définie supra, donc en termes d'ordre chronologique et nomologique des mouvements accomplis mais aussi, 2) ledit comportement peut être assumé, subjectivement, en première personne par l'agent lui-même lorsque, répondant à la question "pourquoi as-tu fait cela ?", il excipe d'une raison et non d'une cause de son agissement. Si, pour reprendre l'exemple d'Ulysse, celui-ci, supposé qu'il ait eu une parfaite connaissance neuro-scientifique des mécanismes biologiques qui gouvernent ses mouvements, avait répondu par "eh bien voici le schéma causal qui conduit de ma perception visuelle des prétendants jusqu'à leur mort, via les connexions nerveuses et musculaires de mes membres entre eux et avec mon système nerveux central", il aurait donné une (ou plutôt des)cause(s) à son comportement. En revanche, lorsque, s'adressant aux prétendants encore vivants enfermés dans son palais, il leur lance : "ah chiens, […] vous pilliez ma maison ! vous entriez de force au lit de mes servantes ! et vous faisiez la cour, moi vivant, à ma femme ! […] sans penser qu'un vengeur humain pouvait surgir !"(Homère, l'Odyssée, chant XXII, 35-40), il expose la raison ou le motif de ce qu'il s'apprête à accomplir : la vengeance. 



La différence saute aux yeux : il ne s'agit pas, pour l'agent supposé "savoir" ce qu'il fait et sollicité par la question "pourquoi ?", de s'observer afin de s'analyser en produisant un schéma causal, mais de se justifier afin de répondre de ses actes. D'où "la différence entre cause et raison peut être expliquée de la façon suivante : la recherche d’une raison entraîne comme partie essentielle l’accord de l’intéressé avec elle, alors que la recherche d’une cause est menée expérimentalement [...]. C’est une confusion de dire qu’une raison est une cause vue de l’intérieur"(Wittgenstein, Cours de Cambridge 1932-1935). Bref, un acte A est, pour un agent déterminé a, un acte intentionnel ou une action, à la double condition 1) qu'un observateur O puisse décrire A en disant "a fait (ou a fait, ou fera) A pour la raison r" et 2) que A lui-même puisse décrire A en disant "je fais (ou ai fait ou ferai) A pour la raison r". Entendons-nous bien : il n'est pas nécessaire que O et A donnent d'emblée, la même raison r. On comprend que, dans le cas d'une imputation pénale, la probabilité d'une telle occurrence puisse être, originairement, très faible. En revanche, il est nécessaire que, étant donné le contexte socio-historique partagé par A et O, il y ait possibilité de convergence, voire d'accord, en usant simplement de rhétorique à l'exclusion de tout recours à un processus expérimental. Nous rejoignons là, apparemment, l'empirisme classique de Locke qui déclare que "s’il ne pouvait, par la conscience, confier ou approprier à ce soi actuel des actes passés, [un individu donné] ne pourrait pas plus s’en soucier que s’ils n’avaient jamais été accomplis […]. Partout où un homme découvre ce qu’il appelle ‘lui-même’, un autre homme pourra dire qu’il s’agit de la même personne"(Locke, Essai Philosophique concernant l’Entendement Humain, II, xxvii, 26) et donc qui fait de la récapitulation possible en première personne des imputations en troisième personne qui lui sont faites la condition première de l'agency. Sauf que, nous l'avons dit, pour Locke, la conscience est une sorte de scène de théâtre intériorisée, une représentation par laquelle l'agent peut "réflexivement" s'observer tout à loisir. Tandis que, pour Wittgenstein, "ce qui caractérise [l'imputation d'intentionnalité] c’est que la troisième personne peut être vérifiée par l’observation, mais non la première"(Wittgenstein, Fiches, §472). Plus précisément, "pourquoi voudrais-je lui communiquer une intention en plus de lui dire ce que j'ai fait ? Non point parce que l'intention était aussi quelque chose qui se passait alors. Mais parce que je veux lui communiquer quelque chose qui va au-delà de ce qui s'était alors produit. Je lui révèle mon intérieur dès que je lui dis ce que je voulais faire. Non pas, cependant en vertu d'une auto-observation, mais par une réaction"(Wittgenstein, Recherches Philosophiques, §659). Pour Wittgenstein, donc, s'auto-attribuer un acte en le justifiant, cela consiste non pas à s'observer sous "l’œil de l'esprit", comme dirait Platon, mais à réagir d'une certaine manière, en l'occurrence, en produisant une raison d'agir, à une sollicitation sociale. Anscombe est plus précise en ce qu'elle n'hésite pas à parler à cette occasion de connaissance de soi-même sans observation de soi-même : "un homme connaît souvent la position de ses membres sans observation. Nous disons "sans observation" parce que rien ne lui montre la position de ses membres [...]. L'observation suppose que nous ayons des sensations descriptibles séparément, et que les avoir soit en un sens notre critère pour en dire quelque chose. En général, ce n'est pas le cas quand nous savons quelle est la position de nos membres. Pourtant, nous pouvons le dire sans qu'on nous le souffle. Je dis cependant que nous le savons et non pas, simplement, que nous pouvons le dire, parce qu'il est possible d'avoir raison ou de se tromper"(Anscombe, l'Intention, §8). Réfutant le représentationnalisme de Locke, Anscombe définit donc la conscience en général comme l'ensemble des processus kinesthésiques et cœnesthésiques par lesquels chacun d'entre nous à un certaine connaissance intuitive de soi, mais sans le moins du monde s'observer.Voilà pourquoi "la classe des actions intentionnelles est un sous-ensemble [de l'ensemble des choses connues sans observation]"(Anscombe, l'Intention, §8) et donc aussi de l'ensemble des connaissances sans observations que chacun a de soi-même.



(à suivre ...)

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« l'ère de l'efficience destructive de la nature n'a pas commencé avec l'industrialisation, mais avec la rationalité omnivore... »
 
Ayant écrit cette phrase à la fin d’une autre participation, (interpolée par des messages incongrus) le sens de la lente dénaturation se trouve dans le sujet présent comme une réponse qui peut ouvrir une réunification entre ce qui est intentionnel et ce qui motive la personne humaine, car là aussi la rationalisation a commit deux erreurs fatales, la première est celle de ne plus voir dans la question « pourquoi je fais ceci », une problématique entre ce qui conditionne corporellement l’individu et ce qui détermine son action et même sa pensée…
 
La deuxième erreur est celle qui porte à faire de la conscience une zone de corporalité intuitive stabilisée selon l’état dynamique des fonctions vitales, et ramène de fait l’unité supérieure de la conscience, à laquelle contribue la pensée, la mémoire et l'imaginaire, à une disjonction entre ce qui est intentionnellement pensé et ce qui est volontairement nécessaire à la pensé pour exercer son acte/mouvement, comme si le corps dans ses fonctions vitale n’avait d’autre possibilité que de s’accorder à l’ambition du raisonnement et devait être traité uniquement comme un véhicule qui doit être entretenu juste à l’usage des « projets » de la raison, que se soient des projets politiques, incluant le travail et la continuité des générations (reproduction contrôlée et enseignement), que se soit dans l’exercice des arts ou dans celui des sciences qui pareillement font œuvres de présences en transformant « les matières » du monde…
 
 
Ce que serait la conscience si son évaluation était prise par recoupement du conditionnement matériel du corps (relation au milieu) et de la détermination de la volonté à vivre en recherchant le bien en toute chose (la conscience de la finalité), ressemblerait à autre chose que ce qui est proposé par la lecture psychologique ou par celle non moins ambiguë de la rationalité scientifique de la biologie ou des pseudos constructions paralogique issues de la confusion entre le pourquoi/comment, et entre l’intention/motivation, qui toutes les deux postulent que la place de l’être humain est celle qui revient de droit à la forme vivante la plus performante dans la nature, cette vision héritée de la sécularisation de la conception religieuse anthropocentrique, pousse toute l’histoire de la rationalité dans un sens qui place « l’homme », comme le seul maître de son destin, au centre de son devenir
 
Ce centre qu’il soit appelé raison suffisante en logique formelle par la philosophie analytique, ou intelligibilité mathématique parfaite formulant des lois stables explicatives des phénomènes de la matière, ou encore vision performatrice d’une socialisation par laquelle le droit et la justice sont maintenus quelques soient les situation, ou encore hyper-symbolisation de l’information dans des analyses mettant en rapport les facteurs éthiques nécessaires à la divulgation du savoir des sciences théoriques ou pratiques, ou encore progressivité du développement économique dans des systèmes de répartition des financements privés ou publics, et enfin intégration d’une valeur idéologique (politique, culturelle ou religieuse) afin de manifester une forme de communautarisme autoritaire…
 
 
Bref même si j’ai dû oublié certains "recentrages" (à ne pas confondre avec les points de réunifications de la personnes humaine dont il sera question dans un prochain post) de ce que peut devenir la conscience humaine si l’on remplace le pourquoi de la pensée et de l’agir individuel par le comment agir et de la pensée collective, l’on en vient à des structures théoriques qui ne font plus les distinctions citées plus haut…
 
 
Ce présent sujet sur la conscience vu par la neurobiologie, n’est qu’un aspect de cette lente dérive de l’intelligence vers une raison formalisant la connaissance jusqu’au point où il n’y a plus de prise en compte de l’évolutivité naturelle du savoir personnel, faisant ainsi que les sociétés s'organisent par un enseignement national reprenant toutes ces confusions qui deviennent maintenant, par les effets visibles dans ce monde, une incontournable source d’aliénation

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« l'ère de l'efficience destructive de la nature n'a pas commencé avec l'industrialisation, mais avec la rationalité omnivore... »
 
Ayant écrit cette phrase à la fin d’une autre participation, (interpolée par des messages incongrus) le sens de la lente dénaturation se trouve dans le sujet présent comme une réponse qui peut ouvrir une réunification entre ce qui est intentionnel et ce qui motive la personne humaine, car là aussi la rationalisation a commit deux erreurs fatales, la première est celle de ne plus voir dans la question « pourquoi je fais ceci », une problématique entre ce qui conditionne corporellement l’individu et ce qui détermine son action et même sa pensée…
 
La deuxième erreur est celle qui porte à faire de la conscience une zone de corporalité intuitive stabilisée selon l’état dynamique des fonctions vitales, et ramène de fait l’unité supérieure de la conscience, à laquelle contribue la pensée, la mémoire et l'imaginaire, à une disjonction entre ce qui est intentionnellement pensé et ce qui est volontairement nécessaire à la pensé pour exercer son acte/mouvement, comme si le corps dans ses fonctions vitale n’avait d’autre possibilité que de s’accorder à l’ambition du raisonnement et devait être traité uniquement comme un véhicule qui doit être entretenu juste à l’usage des « projets » de la raison, que se soient des projets politiques, incluant le travail et la continuité des générations (reproduction contrôlée et enseignement), que se soit dans l’exercice des arts ou dans celui des sciences qui pareillement font œuvres de présences en transformant « les matières » du monde…
 
 
Ce que serait la conscience si son évaluation était prise par recoupement du conditionnement matériel du corps (relation au milieu) et de la détermination de la volonté à vivre en recherchant le bien en toute chose (la conscience de la finalité), ressemblerait à autre chose que ce qui est proposé par la lecture psychologique ou par celle non moins ambiguë de la rationalité scientifique de la biologie ou des pseudos constructions paralogique issues de la confusion entre le pourquoi/comment, et entre l’intention/motivation, qui toutes les deux postulent que la place de l’être humain est celle qui revient de droit à la forme vivante la plus performante dans la nature, cette vision héritée de la sécularisation de la conception religieuse anthropocentrique, pousse toute l’histoire de la rationalité dans un sens qui place « l’homme », comme le seul maître de son destin, au centre de son devenir
 
Ce centre qu’il soit appelé raison suffisante en logique formelle par la philosophie analytique, ou intelligibilité mathématique parfaite formulant des lois stables explicatives des phénomènes de la matière, ou encore vision performatrice d’une socialisation par laquelle le droit et la justice sont maintenus quelques soient les situation, ou encore hyper-symbolisation de l’information dans des analyses mettant en rapport les facteurs éthiques nécessaires à la divulgation du savoir des sciences théoriques ou pratiques, ou encore progressivité du développement économique dans des systèmes de répartition des financements privés ou publics, et enfin intégration d’une valeur idéologique (politique, culturelle ou religieuse) afin de manifester une forme de communautarisme autoritaire…
 
 
Bref même si j’ai dû oublié certains "recentrages" (à ne pas confondre avec les points de réunifications de la personnes humaine dont il sera question dans un prochain post) de ce que peut devenir la conscience humaine si l’on remplace le pourquoi de la pensée et de l’agir individuel par le comment agir et de la pensée collective, l’on en vient à des structures théoriques qui ne font plus les distinctions citées plus haut…
 
 
Ce présent sujet sur la conscience vu par la neurobiologie, n’est qu’un aspect de cette lente dérive de l’intelligence vers une raison formalisant la connaissance jusqu’au point où il n’y a plus de prise en compte de l’évolutivité naturelle du savoir personnel, faisant ainsi que les sociétés s'organisent par un enseignement national reprenant toutes ces confusions qui deviennent maintenant, par les effets visibles dans ce monde, une incontournable source d’aliénation


descriptionLa théorie sur la conscience de Dehaene en question - Page 74 Emptystop à la pollution et à l'agression 2

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On vous dit d'arrêter de polluer ce fil, phiphilo. Vous avez compris, oui ou non ?
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