Bonjour,
J'ai lu il y a quelque jours un ouvrage d'Emerson (traduit en français) dans lequel figuraient les essais suivants:
- La Nature
- La Confiance en soi
- Dons et présents
- L'amour
- Montaigne, ou le sceptique
De faibles recherches en amont (des commentaires, des articles dont les origines sont clairement discutables) stipulaient que malgré le bon sentiment que Nietzsche éprouvait avec Emerson, il n'était pas d'accord avec ses idées.
J'ai préféré alors rentrer dans le sujet et m'en rendre compte par moi-même. Or, sur ces seuls essais mon sentiment a plutôt été que Nietzsche a prolongé la philosophie d'Emerson.
Par exemple, lorsque dans la Nature il sous-entend que le langage est une réduction, et qu'au fil des générations, à force de l'étoffer, on s'est de plus en plus éloigné du réel. Un chapitre 2 idéal ne pourrait être que Vérité et mensonge au sens extra moral. Dans ce même essai (la Nature), Emerson conclut en disant que l'homme doit transcender spirituellement sa condition afin de retrouver les vues sur la Nature.. Franchement, quoi de plus terre à terre qu'une telle conclusion ? Et en quoi cela n'est pas compatible avec tout ce que raconte Nietzsche ? Enfin, Emerson semble partager le même avis que Nietzsche sur l'idéalisme: à quoi bon s'attarder sur un x inaccessible dés lors que nous n'avons accès qu'aux données fournies par nos sens...
De même pour la Confiance en soi, où pour résumer très grossièrement, il dit qu'une vie vécue sans avoir eu confiance en soi ne vaut pas la peine d'être vécue. Quand on réfléchit aux implications d'une telle position, n'est-ce pas un parallèle avec la Grande Santé ? Emerson parle d'autres thèmes comme l'universalité du génie ou alors l'originalité d'un esprit libre.
Qu'en pensez-vous ? Pouvez-vous me donner des clefs pour mieux comprendre les subtilités qui séparent les deux auteurs, et en même temps celles qui les associent ? Car j'ai vraiment l'impression qu'ils ne s'opposent pas vraiment et que leurs deux philosophies ne sont pas incompatibles côte à côte.
Merci d'avance
J'ai lu il y a quelque jours un ouvrage d'Emerson (traduit en français) dans lequel figuraient les essais suivants:
- La Nature
- La Confiance en soi
- Dons et présents
- L'amour
- Montaigne, ou le sceptique
De faibles recherches en amont (des commentaires, des articles dont les origines sont clairement discutables) stipulaient que malgré le bon sentiment que Nietzsche éprouvait avec Emerson, il n'était pas d'accord avec ses idées.
J'ai préféré alors rentrer dans le sujet et m'en rendre compte par moi-même. Or, sur ces seuls essais mon sentiment a plutôt été que Nietzsche a prolongé la philosophie d'Emerson.
Par exemple, lorsque dans la Nature il sous-entend que le langage est une réduction, et qu'au fil des générations, à force de l'étoffer, on s'est de plus en plus éloigné du réel. Un chapitre 2 idéal ne pourrait être que Vérité et mensonge au sens extra moral. Dans ce même essai (la Nature), Emerson conclut en disant que l'homme doit transcender spirituellement sa condition afin de retrouver les vues sur la Nature.. Franchement, quoi de plus terre à terre qu'une telle conclusion ? Et en quoi cela n'est pas compatible avec tout ce que raconte Nietzsche ? Enfin, Emerson semble partager le même avis que Nietzsche sur l'idéalisme: à quoi bon s'attarder sur un x inaccessible dés lors que nous n'avons accès qu'aux données fournies par nos sens...
De même pour la Confiance en soi, où pour résumer très grossièrement, il dit qu'une vie vécue sans avoir eu confiance en soi ne vaut pas la peine d'être vécue. Quand on réfléchit aux implications d'une telle position, n'est-ce pas un parallèle avec la Grande Santé ? Emerson parle d'autres thèmes comme l'universalité du génie ou alors l'originalité d'un esprit libre.
Qu'en pensez-vous ? Pouvez-vous me donner des clefs pour mieux comprendre les subtilités qui séparent les deux auteurs, et en même temps celles qui les associent ? Car j'ai vraiment l'impression qu'ils ne s'opposent pas vraiment et que leurs deux philosophies ne sont pas incompatibles côte à côte.
Merci d'avance