victor.digiorgi a écrit: On ne se fie jamais aux seuls dires de ceux qui parlent des autres et à leur place, si l'on veut bâtir en son cœur une solide et véritable citadelle philosophique [...]. Il faut à mon avis lire directement ceux sur qui on veut se forger un avis.
victor.digiorgi a écrit: Je maintiens qu'on ne peut pas affirmer quelque chose à partir des remarques des premiers observateurs venus, même si on avance qu'on a peut-être tort de le faire. On a tort et c'est tout. En philosophie, « il n'y pas de fumée sans feu », ce n'est pas valable.
victor.digiorgi a écrit: Voyez-vous une meilleure méthode que celle qui consiste à lire entièrement tout ce qu'a écrit un penseur avant de parler de lui ?
victor.digiorgi a écrit: Vous ne pouvez pas vous accorder le droit de juger une œuvre entière sans l'avoir lue en entier, et en vous appuyant sur le jugement de ceux qui, comme vous, il me semble, ne l'ont pas lue non plus. Intellectuellement, ça manque de l'honnêteté la plus élémentaire.
Quand on veut faire la leçon, il faut s'assurer qu'on l'a soi-même comprise. Ce n'est manifestement pas votre cas, quand on voit la guirlande d'inepties que vous êtes capable de débiter, et que j'ai pris soin de placer sous vos yeux, ci-dessous :
victor.digiorgi a écrit: les neurosciences établissent sans contestation possible que les souffrances liées aux souvenirs douloureux sont parfaitement guérissables par l'oubli et l'éradication des souvenirs en question ? Saviez-vous que les neurosciences permettent aujourd'hui d'éradiquer définitivement de la mémoire tout souvenir douloureux et de permettre aux personnes touchées par ce genre de malheur de recommencer à vivre normalement ?
victor.digiorgi a écrit: je sais parfaitement que [...] les neurosciences permettent d'éradiquer les souvenirs douloureux comme un informaticien éradique les bits des virus malfaisants sur un disque dur (Institut Douglas de recherche en neuroscience de l'université McGill de Montréal).
victor.digiorgi a écrit: Lire à ce sujet l'ouvrage suivant, qui indique comment les neurosciences voient les mécanismes de la mémoire décrits aux passages de la madeleine trempée dans du thé, des origamis se dépliant sous l'effet de l'humidité et des aubépines du chemin menant chez Swan, dans l'œuvre de Proust, qui traite avec une précision inouïe de l'émergence et du déploiement des souvenirs les mieux enfouis au plus profond de l’inconscient ou du subconscient. C'est littéralement et scientifiquement renversant !
Vous voudrez bien cesser de dire des âneries. Les philosophes et les écrivains n'ont pas attendu les neurosciences pour savoir ce qu'est l'anamnèse. En outre, je vous invite à vous renseigner plus sérieusement que vous ne semblez l'avoir fait à propos d'une prétendue éradication des souvenirs.
victor.digiorgi a écrit: Je veux parler de la psychanalyse, qui est une activité issue de la littérature et pas de la science, ce que les psychanalystes semblent vouloir ignorer avec une superbe à faire littéralement bondir quiconque sait comment on peut détraquer le psychisme d'un individu lorsqu'on se targue de le guérir sans savoir de quoi est fait en réalité ce psychisme.
victor.digiorgi a écrit: L'affaire opposant aujourd'hui autour de l'autisme les parents d'autistes et les psychanalystes a de quoi faire frémir. Des littéraires, entendons par là les premiers venus sans aucune connaissance médicale, en sont arrivés aujourd'hui à penser et à faire penser à des millions de gens que la guérison d'un autiste passe par la psychanalyse de sa mère ! On est dans le charlatanisme pur et simple, avec tous les dérapages que l'ignorance crasse peut provoquer !
victor.digiorgi a écrit: les scientifiques se battent depuis plus d'un demi-siècle contre la psychanalyse de la même façon que les astronomes se sont battus contre les astrologues et les médecins contre les curés.
victor.digiorgi a écrit: les neurosciences et la psychiatrie [...] nous prouvent sans contestation possible que les psychanalystes sont des charlatans.
La leçon que vous assénez comme le ferait un chien passé à la moulinette pavlovienne implique une connaissance sans faille de la psychanalyse. Est-ce le cas ? Avez-vous lu les œuvres complètes - je dis bien : complètes - de Freud, Jung, Klein, Lacan, Castoriadis, Winnicott, Spitz, Róheim, etc. ?
victor.digiorgi a écrit: Le champ d'observation de la philosophie et celui de la science ne sont peut-être pas les mêmes, mais leurs finalités sont les mêmes si nous partons du principe que l'une et l'autre sont à la recherche de la vérité.
Un inspecteur qui mène son enquête a pour but d'établir la vérité de certains faits. La finalité de son travail n'est pas la même que celle du travail philosophique.
victor.digiorgi a écrit: Ce qui me permet de donner ici à tous une leçon de typographie en matière de guillemets
Autre leçon que vous n'avez pas les moyens de donner. Non seulement il a fallu que je corrige votre utilisation des guillemets dans la plupart de vos messages, mais j'en profite pour vous apprendre qu'on ne mentionne le titre d'une œuvre qu'avec des italiques (ou bien en soulignant le titre, dans un travail manuscrit). Mais il n'y a pas que les guillemets qui vous posent des problèmes. La mise en page aussi. D'abord, vous voudrez bien comprendre, dorénavant, qu'une phrase ne constitue pas d'emblée un paragraphe. Merci de vous renseigner rigoureusement à ce sujet. Enfin, je ne veux plus trouver dans vos messages les points que vous positionnez en haut et en bas ; encore une fantaisie de ce genre et je vous vire.
victor.digiorgi a écrit: J'ai cherché le passage sur Aristophane dont vous me parlez, je l'ai trouvé et j'ai bien vu qu'en effet Onfray se trompe. Nous voilà donc avec une erreur sur à peu près 15 000 pages écrites et publiées par le bonhomme. En avez-vous d'autres ? Ou préférez-vous que je vous raconte l'histoire d'un de mes « amis » qui s'était rendu dans ce qui peut être vu comme le plus beau pays du monde du point de vue de la diversité animale et végétale, à savoir le Costa Rica, et qui a eu le malheur de se faire piquer par UN moustique, ce qui lui a fait dire que ce pays était affreux, invivable, détestable, exécrable, et qu'il n'y retournerait pour rien au monde ?
Un enfant voit une banane pour la première fois. Aussitôt, il forge le concept de la banane. Il a généralisé son expérience. On appelle ça l'induction. Quand on a la prétention de rétablir la vérité, comme le fait Onfray (c'est son fonds de commerce, son argument marketing), on a, plus que les autres, le devoir de ne pas se tromper.
victor.digiorgi a écrit: Alors, moi, personnellement
Ça résume parfaitement toutes vos interventions depuis que vous vous êtes inscrit ici. Au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, ce n'est pas ici un forum de discussion, mais un forum philosophique de discussion. Vous saisissez la nuance ? Je ne vous le dirai pas une fois de plus. Ou bien vous vous intéressez à votre petite personne, et vous créez un blog fait pour votre moi-mêmitude, cultivant ainsi l'écho de votre psyché tumescente, ou bien vous obtempérez sans ciller et vous vous livrez à des discussions dont l'objet est philosophique.