Après la "normalité", j'aimerais évoquer ce qu'on entend par "folie, fou".
Fou ne veut pas forcément dire débile, aliéné, avec un filet de bave en coin. Quand je vais consulter, je les aperçois dans un service fermé. Effectivement, ceux-là font l'unanimité. Et c'est un euphémisme. On voudrait ne pas les avoir vu, et cela même, les soustraire au regard de monsieur tout le monde, fut un des rôles constitutifs de l'asile. Après, il y a ceux qui ne font pas l'unanimité, surtout chez ceux qui n'y connaissent rien. La folie est un basculement, un naufrage, une défaite, absolue, permanente ou occasionnelle, de la conscience, de la volonté, de la raison. Il y a plusieurs années, j'ai vécu plusieurs fois ce basculement. Peu à peu, on sent qu'on perd le contrôle, que le moi, au sens le plus élevé qui soit DISPARAÎT. Non Euterpe, ce n'est pas réjouissant. La dernière chose dont on a conscience, c'est de la terreur. Les monstres se ruent, je poussais des hurlements de sauvage. PUISQUE, je suis également profondément empathique, altruiste, bon. CE POURQUOI, je ne serai jamais comme ce Norvégien. Mon psy me faisait confiance. J'ai franchement douté de ses compétences, d'avoir tort de me faire confiance, parfois je me promenais tout de même avec deux pistolets chargés et des chargeurs de rechange (Un Colt 45, cal. 11.43, un calibre monstrueux, celui des sous-off américains entre 41 et 45, et un Luger, mais en version 7.5, les connaisseurs apprécieront), et je lui avais dit.
Nietzsche est mort fou, plus précisément dément. A la fin de son œuvre, on voit celle-ci apparaître, gonfler, éclater : Je n'ai pas terminé Ecce homo et Nietzsche contre Wagner, il commence à faire pitié. Avant de basculer définitivement donc.
Dali était mégalomane, le savait, en jouait, l'assumait pleinement?, en fait celle-ci avait pris le dessus. Était-il fou ? Moi-même je me pose la question. Et vous qu'en pensez-vous ?
Etc...
Le noir et le blanc, c'est sympa, ça a le mérite d'être clair. Le problème, c'est le gris. La majorité est grise.
Fou ne veut pas forcément dire débile, aliéné, avec un filet de bave en coin. Quand je vais consulter, je les aperçois dans un service fermé. Effectivement, ceux-là font l'unanimité. Et c'est un euphémisme. On voudrait ne pas les avoir vu, et cela même, les soustraire au regard de monsieur tout le monde, fut un des rôles constitutifs de l'asile. Après, il y a ceux qui ne font pas l'unanimité, surtout chez ceux qui n'y connaissent rien. La folie est un basculement, un naufrage, une défaite, absolue, permanente ou occasionnelle, de la conscience, de la volonté, de la raison. Il y a plusieurs années, j'ai vécu plusieurs fois ce basculement. Peu à peu, on sent qu'on perd le contrôle, que le moi, au sens le plus élevé qui soit DISPARAÎT. Non Euterpe, ce n'est pas réjouissant. La dernière chose dont on a conscience, c'est de la terreur. Les monstres se ruent, je poussais des hurlements de sauvage. PUISQUE, je suis également profondément empathique, altruiste, bon. CE POURQUOI, je ne serai jamais comme ce Norvégien. Mon psy me faisait confiance. J'ai franchement douté de ses compétences, d'avoir tort de me faire confiance, parfois je me promenais tout de même avec deux pistolets chargés et des chargeurs de rechange (Un Colt 45, cal. 11.43, un calibre monstrueux, celui des sous-off américains entre 41 et 45, et un Luger, mais en version 7.5, les connaisseurs apprécieront), et je lui avais dit.
Nietzsche est mort fou, plus précisément dément. A la fin de son œuvre, on voit celle-ci apparaître, gonfler, éclater : Je n'ai pas terminé Ecce homo et Nietzsche contre Wagner, il commence à faire pitié. Avant de basculer définitivement donc.
Dali était mégalomane, le savait, en jouait, l'assumait pleinement?, en fait celle-ci avait pris le dessus. Était-il fou ? Moi-même je me pose la question. Et vous qu'en pensez-vous ?
Etc...
Le noir et le blanc, c'est sympa, ça a le mérite d'être clair. Le problème, c'est le gris. La majorité est grise.