friedrich crap a écrit: Les déclarations de JM Le Pen n'ont pas dû vous échapper : ce qui lui semble le plus alarmant ce n'est pas l'accident dû à ce "dingo" mais la naïveté du gouvernement norvégien face au problème de l'immigration. Pour le Pen aussi c'est la société et la politique norvégiennes qui ont produit le carnage, (mais pas du tout dans le sens de Liber ou d'Euterpe).
Autrement dit, les mêmes thèses que celle de Breivik, mais sans la violence physique. CQFD.
Euterpe a écrit: Sérieusement, dans son article, Eric Vartzbed précise :
En l’absence de traitement, la bactérie entre alors dans une phase de latence, sans symptôme, pendant une période qui peut durer jusqu’à 20 ans.
Oui mais alors ce Vartzbed oublie que Nietzsche a été constamment malade durant toute sa vie d'adulte. De violentes migraines, des vomissements, à ne pas pouvoir sortir du lit pendant des semaines. Il me semble que les médecins de l'époque auraient diagnostiqué une syphilis, au moins au vu des symptômes, or il n'en est rien. Nietzsche s'est justement plaint à maintes reprises de leur ignorance, allant jusqu'à chercher lui-même sa propre médication. Stephan Zweig relate avec son imagination coutumière la vie terrifiante de ce Nietzsche malade, entre son lit, ses fioles ("un épouvantable arsenal de drogues") et sa table de travail. Adolescent, j'avais été fasciné par ce récit.
aristippe de cyrène a écrit:
Je ne savais pas que son père avait aussi eu ce genre de problème... De quoi est mort son père exactement ?
Des conséquences d'une chute sur la tête. Nietzsche prétendra cruellement dans
Ecce Homo qu'il n'était fait que "pour passer".