Aristippe de cyrène a écrit:D'une certaine manière, Heidegger y répond en formulant la question, en la "validant", en la formulant.Pourquoi l'homme, sous prétexte que sa vie n'a aucun sens, ne devrait plus subsister ? Comme si le but ultime était que la vie ait un sens et que si elle n'en a pas, autant ne pas exister ?
Aristippe de cyrène a écrit:La population mondiale augmente à très grande vitesse en effet, mais les disparités géographiques sont intéressantes à analyser. L'Occident vieillit. C'est surtout l'Afrique et l'Asie, en fait, ce qu'on appelle la "population" humaine (au total, les Occidentaux ne représentent tout au plus qu'un milliard, 1,2 milliards d'habitants au plus). Or il est intéressant de noter que l'instinct de survie à l'occidentale est l'un des principaux "moteurs" de notre vieillissement. Notre instinct de survie est largement "égocentré", quand on pense "survie" on pense surtout à sa propre existence. Nous vivons de plus en plus vieux et en meilleure santé, mais cela même infléchit la courbe démographique. Les Occidentaux n'ont plus d'histoire, ils n'ont pas, comme les Africains ou les Asiatiques, le sentiment de vivre avec leurs ancêtres, ni le sens de la progéniture.Oui c'est vrai. Toutefois, l'humanité ne me semble pas prête de disparaitre, et même si la reproduction humaine n'a rien à voir avec l'aspect "mécanique" qu'elle a chez les autres êtres vivants, on peut tout de même dire qu'il y a dans la reproduction humaine quelque chose de l'instinct de survie de l'espèce, non ? (Peut-être ma formulation est maladroite, je n'ai pas trouvé mieux sur le coup).
Dernière édition par Euterpe le Lun 12 Mar 2012 - 23:21, édité 1 fois