Ronin a écrit: Lorsque je dis : je veux ! veux-je savoir et poser la question : qui veut vouloir ? Ou encore après avoir trouvé une réponse : qui voulait que je veuille vouloir ? Et ceci à l'infini ? Personne n'en voit l'aspect et l'intérêt pratique. Nous nous contenterons du dernier "je" qui a parlé, au risque de ne jamais passer à l'action.
Justement c'est mon cas ! Mais je ne m'étendrai pas davantage.
Ronin a écrit: Si vous parlez de la "volonté", je traduis par : la force de ma raison, de mon "moi".
C'était à peu près ce que j'entendais. "Suis-je maître de faire éclore en moi une volonté au terme d'un discours, d'un raisonnement ?" Mais n'est-ce pas là ce qu'on désigne par une préméditation ? Auquel cas ma question est caduque !
le morosophe a écrit: Le "choix de vouloir" n'est qu'une illusion qui apparaît grâce à l'invisibilité (ou au moins à la très grande discrétion) de volontés plus profondes, impersonnelles, échappant à notre conscience.
Il me semble que je comprends ce qu'est le désir. Il m'arrive d'y répondre. Sinon je le refoule. Mais la volonté, j'ai du mal à la saisir. Une illusion ?! A défaut un argument dans le rapport de force social : "Toi, tu manques de volonté. Dégage."