Quand je veux, dans l'action, je ne pense pas à la liberté. Dans la volition, si jamais je pense à la liberté, ne serait-ce pas là le début d'une remise en cause ? Il est peut-être temps de changer de chemin ? Autrement dit je cesse de vouloir. C'est pourquoi, quand je veux, je ne suis pas libre, ou plus précisément la question de la liberté ne se pose pas.
A l'inverse quand je ne veux pas, qu'est-ce à dire ? Voilà : il m'arrive de "bloquer", je me "statufie". C'est alors que je fais l'expérience de la liberté. Un choix immense s'offre à moi : je peux me promener, voir mes voisins, peindre, lire, etc. Je peux, je peux, mais je reste de pierre. Je jouis de la liberté mais en souffrance. A la différence de l'ataraxie. C'est l'immobilisme total, la stérilité absolue. Néanmoins ce n'est qu'un leurre. Mon thérapeute me dit, lorsque je "bloque" en séance, que je dépense une énergie folle à me taire (ce qui perturbe bien sûr le thérapeute qui travaille beaucoup avec les mots). Autrement dit je ferais montre d'une volonté monstrueuse ne visant qu'à saborder la moindre volonté naissante qui me pousserait sinon à parler, me promener, etc.
Mais du coup la liberté n'est-elle qu'illusion ?
A l'inverse quand je ne veux pas, qu'est-ce à dire ? Voilà : il m'arrive de "bloquer", je me "statufie". C'est alors que je fais l'expérience de la liberté. Un choix immense s'offre à moi : je peux me promener, voir mes voisins, peindre, lire, etc. Je peux, je peux, mais je reste de pierre. Je jouis de la liberté mais en souffrance. A la différence de l'ataraxie. C'est l'immobilisme total, la stérilité absolue. Néanmoins ce n'est qu'un leurre. Mon thérapeute me dit, lorsque je "bloque" en séance, que je dépense une énergie folle à me taire (ce qui perturbe bien sûr le thérapeute qui travaille beaucoup avec les mots). Autrement dit je ferais montre d'une volonté monstrueuse ne visant qu'à saborder la moindre volonté naissante qui me pousserait sinon à parler, me promener, etc.
Mais du coup la liberté n'est-elle qu'illusion ?