@ Vangélis,
Je suis d’accord : une forme d’anthropomorphisme est nécessaire, je ne veux pas l’évacuer.
On peut soutenir l’égalité de principe (la non supériorité) entre l’humain et le non-humain sans pour autant nier les particularités propres à l'espèce humaine et la dignité supérieure qui s'y attache.
Cette distinction suppose qu’il y a conservation de l'« humanisme » à l'intérieur même de la visée anti-anthropocentrique.
Cette distinction a été soulignée notamment par Guillaume Bourgeois qui écrit : « On peut définir par humanisme une doctrine ou un système philosophique qui affirme la valeur de la personne humaine et qui vise l'épanouissement de celle-ci [...] L'anthropocentrisme peut être défini comme une doctrine qui fait de l'homme le centre et la fin de tout. Contrairement à l'humanisme qui valorise l'homme en tant qu'homme, l'anthropocentrisme valorise l'homme par rapport à la totalité à l'intérieur de laquelle il vit, c'est-à-dire en l'opposant à cette totalité ».
L'anthropocentrisme situe donc l'homme dans un monde qui n'a plus aucune valeur en soi, si ce n'est celles qui sont susceptibles de servir les intérêts humains. L'erreur est de ne pas comprendre qu’on affirme tout simplement qu'une humanité digne de ce nom doit étendre sa responsabilité au-delà de l'homme lui-même, c'est-à-dire respecter son environnement en tant qu'il fait partie de son humanité.
@ Liber,
En effet, la morale influence le droit. Mais le droit dont je parle est moins juridique qu’éthique.
D’après vous, les non humains ont ils une valeur intrinsèque, par eux-mêmes, ou bien n'ont-ils de valeur qu'instrumentale, utilitaire ?
Je suis d’accord : une forme d’anthropomorphisme est nécessaire, je ne veux pas l’évacuer.
On peut soutenir l’égalité de principe (la non supériorité) entre l’humain et le non-humain sans pour autant nier les particularités propres à l'espèce humaine et la dignité supérieure qui s'y attache.
Cette distinction suppose qu’il y a conservation de l'« humanisme » à l'intérieur même de la visée anti-anthropocentrique.
Cette distinction a été soulignée notamment par Guillaume Bourgeois qui écrit : « On peut définir par humanisme une doctrine ou un système philosophique qui affirme la valeur de la personne humaine et qui vise l'épanouissement de celle-ci [...] L'anthropocentrisme peut être défini comme une doctrine qui fait de l'homme le centre et la fin de tout. Contrairement à l'humanisme qui valorise l'homme en tant qu'homme, l'anthropocentrisme valorise l'homme par rapport à la totalité à l'intérieur de laquelle il vit, c'est-à-dire en l'opposant à cette totalité ».
L'anthropocentrisme situe donc l'homme dans un monde qui n'a plus aucune valeur en soi, si ce n'est celles qui sont susceptibles de servir les intérêts humains. L'erreur est de ne pas comprendre qu’on affirme tout simplement qu'une humanité digne de ce nom doit étendre sa responsabilité au-delà de l'homme lui-même, c'est-à-dire respecter son environnement en tant qu'il fait partie de son humanité.
@ Liber,
En effet, la morale influence le droit. Mais le droit dont je parle est moins juridique qu’éthique.
D’après vous, les non humains ont ils une valeur intrinsèque, par eux-mêmes, ou bien n'ont-ils de valeur qu'instrumentale, utilitaire ?