Aristippe de cyrène a écrit:Hormis à la fin de sa vie où Schopenhauer jouissait de la présence de sa servante et d’Élisabeth Ney, il a connu de très longues périodes d'abstinence, qui l'ont fait méditer sur l'appétit sexuel.
D'où tenez-vous cette information ? Il me semblait qu'il fréquentait régulièrement des prostituées. De plus, c'est certainement le contraire de l'abstinence qui a fait méditer Schopenhauer sur l'appétit sexuel, car s'il avait pu, comme Nietzsche, se passer de sexe, il n'aurait pas écrit ses diatribes sur la femme, cet instrumentum diaboli. Rappelons que le but final de la philosophie de Schopenhauer est d'éteindre tout désir, ce qui, s'il avait été en mesure de tenir des années sans sexe, ne lui serait pas apparu comme si difficile et si digne d'effort. Nietzsche était misogyne comme lui, sauf qu'il ne s'attaquait pas à la sexualité, étant si peu sensuel, mais à la puissance de séduction des femmes, comme quelqu'un qui a eu à souffrir de l'inconstance des sentiments.